Le terme de « crapaud » désigne des formes peu graciles, aux membres courts et à la peau verruqueuse, dure et peu humide. La plupart des crapauds sont édentés, ce qui n’est pas le cas de la majorité des grenouilles. Les œufs, pondus en très grand nombre, le plus souvent dans l’eau, après fécondation externe, donnent naissance à des embryons, puis à des larves (têtards) à branchies internes et à queue locomotrice ; ces caractères disparaissent progressivement jusqu’au stade adulte. Les Anoures sont insectivores et carnivores, mais leurs larves sont végétariennes.
Morphologie
S’il est bien un animal qui n’est guère gâté par la nature du point de vue de la beauté, c’est bien le crapaud commun. Un corps trapu, recouvert de « pustules », une teint brun verdâtre, des mœurs nocturnes, il n’en fallait pas plus pour que cet amphibien se retrouve dans la catégorie des « mal-aimés ». Il fait partie de l’ordre des Anoures (Amphibiens sans queue), famille des Bufonidés.
Il ne crache ni ne mord ; comment le pourrait-il puisqu’il n’a pas de dents. Ses grands yeux expressifs, couleur cuivre ont une pupille horizontale. Ses pattes de devant possèdent 4 doigts alors que celles de derrière en ont 5 et sont palmées.
Sa peau, si intrigante et qui est pour beaucoup la cause de sa mauvaise réputation est à usage multiple. Les verrues que l’on peut y voir sont des glandes cutanées dont certaines sécrètent un mucus permettant à celle-ci, très sensible à la dessiccation, de garder son humidité et son élasticité. D’autres, sécrètent une substance toxique constituant sa seule défense contre ses prédateurs ; même la couleuvre à collier, si friande de batraciens, l’évite. Ce poison n’agit qu’au contact des muqueuses ; il n’y a donc aucun risque à saisir l’animal à main nue. Cette peau va également leur permettre de respirer car leurs poumons ne sont pas suffisamment élaborés pour assurer à eux seuls tous les échanges gazeux nécessaires. L’oxygène de l’air en se dissolvant dans la mince couche de mucus est absorbé directement par le sang qui circule dans les vaisseaux sous-cutanés. Les crapauds bien que vertébrés ne possèdent pas de côtes leur permettant de dilater ni de contracter leurs poumons. Ils aspirent l’air par leurs narines et le font refluer vers les poumons en levant et en abaissant régulièrement le plancher buccal comme s’ils avalaient l’air. Autre particularité de leur peau : elle va leur permettre d’absorber l’eau dont ils ont besoin car ils ne boivent pas par la bouche.
Le dimorphisme sexuel est net : 9 cm pour le mâle, 11 à 13 cm pour la femelle. Une taille de 15 à 18 cm s’observe surtout dans les régions plus méridionales de son aire de répartition. On peut également reconnaître le mâle en le saisissant, il émettra alors quelques coassements alors que la femelle restera muette.
Adultes : batracien au corps trapu massif et court, recouvert de pustules saillantes. Les glandes parotoïdes sont réniformes, bien visibles et divergentes. La peau est sèche et relativement terne, en général gris terreux, mais peut aller du brun-roux au brun-vert. La face ventrale est plus claire et généralement unie. La tête est large et le museau arrondi. L’œil est proéminent, doré ou cuivré. La pupille est horizontale. Les pattes sont robustes et courtes, les orteils sont légèrement palmés. Il n’y a pas de sac vocal externe.
Particularités : pupille horizontale ; effectue d’importantes migrations ; se déplace surtout en marchant ; la femelle généralement plus grosse que le mâle ; peut vivre très longtemps (record connu: 36 ans!).
Il est laid, répugnant ; son haleine peut tuer tous ceux qui le touchent ; il jette des mauvais sorts ; dévaste le nid des oiseaux et donne la mort à celui qui le regarde trop longtemps !
On a longtemps brossé ainsi le portrait du crapaud. Qu’a-t-il fait pour mériter une telle renommée, lui, si débonnaire, inoffensif et utile ?
Le mâle et la femelle sont pourvus de glandes à venin.
Son venin, car tous les batraciens en possèdent, est sécrété en cas de danger au niveau des glandes parotoïdes disposées derrière la tête et des pores disposés sur la surface du dos (les « pustules ») ; le crapaud est incapable d’inoculer son venin, il n’est donc actif qu’en cas d’ingestion. Les principes actifs se nomment la bufonine et la bufotaline ; ils ont une action neurotoxique, mais la manipulation de l’animal est sans danger pour l’homme. N’ayant aucun moyen de les injecter, ces deux toxiques ne sont donc qu’une arme défensive passive.
Jeunes : À l’éclosion, les têtards sont parmi les plus petits des anoures. Noirs avec un ventre gris sombre, ils présentent un spiracle sur le côté gauche et l’extrémité de la queue est arrondie. Après la métamorphose, les jeunes crapauds mesurent à peine 1 cm de longueur.
Longueur
La femelle a une taille moyenne de 12 cm contre 8 pour le mâle.
Envergure
Hauteur
Poids
Coloris
Capacités physiologiques
Remarques
Espèces semblables
Le crapaud commun peut être confondu avec le Crapaud calamite. Cette dernière espèce a des yeux plus clairs, une ligne médiane jaune à orangée sur le dos. Ses glandes parotoïdes sont plus parallèles. Il se distingue de L’Alyte par sa taille et des yeux aux pupilles horizontales (non verticales et en forme de cœur). Sa peau pustuleuse le sépare facilement des grenouilles.
Les mâles bien qu’ils soient dépourvus de sacs vocaux émettent un chant assez mélodieux et discret que l’on pourrait transcrire en « crou, crou, crou », perceptible à une trentaine de mètres.
Comportement : crépusculaire et nocturne, le crapaud commun part en chasse le soir, surtout après la pluie ; de jour, il se tient sous une pierre, un tas de bois ou de feuilles mortes, des ordures ou une vieille souche ; il craint surtout les couleuvres et les corneilles.
Par temps humide, lorsque le Crapaud commun (Bufo bufo) se déplace, il transporte toutes sortes de brindilles qui se sont accrochées à son passage. Celui-ci a donc traversé la sapinière qui jouxte le chemin sur lequel il a été photographié…
Les Crapauds se déplacent habituellement en marchant. Étant digitigrades, ils utilisent leurs doigts en tant que support et non leur main en entier. Par contre, stressés ou manipulés, les Batraciens se mettent rarement d’emblée sur leurs doigts … il est alors facile de reconnaître une photo truquée ou manipulée d’un comportement réel et respectueux de l’animal… Regardez dans les livres, vous aurez des surprises !
En posture dressée, pupilles complètement dilatées, un mâle semble scruter le chemin dans l’obscurité. Sans doute cherche-t-il à détecter tout mouvement susceptible d’indiquer la présence d’une femelle …
Cette espèce est essentiellement crépusculaire et nocturne, solitaire et terrestre. Cet animal discret se déplace en marchant ou par petits bonds (il ne saute pas comme les grenouilles). Il retourne en général souvent à l’abri de la même cachette au cours de la journée. À la saison de reproduction, les Crapauds communs peuvent se rassembler en populations particulièrement denses dans les mares. Les chants des mâles sont discrets et peuvent être comparés au gloussement sourd d’une poule: cout-cout-cout. Les sons sont émis à raison de deux ou trois syllabes par seconde. Les migrations vers les lieux de reproduction se font généralement à la tombée de la nuit. Dans l’eau, ils sont actifs de jour comme de nuit. Les pontes ne sont pas des amas d’œufs comme chez la Grenouille rousse mais de longs filaments, avec des œufs disposés sur un double rang.
Les « pluies de crapauds » comme on en parlait jadis tiennent du fait de l’émergence massive de jeunes après des pluies abondantes. Ceux-ci, dès la métamorphose qui a lieu en général fin juin, se réfugient dans de petites anfractuosités du sol ou sous des pierres et des débris végétaux. Ils mèneront alors toute leur vie une existence terrestre (sauf pour la ponte), crépusculaire et nocturne. Le crapaud est casanier, semble connaître très bien son territoire de chasse et revient en principe toujours au même refuge, années après années.
Les crapauds ne défendent pas de territoire mais les mâles font preuve d’acharnement en tentant de s’agripper à un partenaire sexuel. Cet instinct incontrôlable peut donner lieu à des situations étonnantes comme des tentatives d’amplexus sur d’autres espèces (Grenouille verte, Grenouille rousse …).
La taille des mâles joue un rôle important dans la compétition entre individus pour agripper les femelles au moment de l’amplexus. Il a cependant été démontré que ce ne sont pas forcément les plus gros mâles qui produisent les larves les plus résistantes (Semlitsch 1994).
En période de reproduction, les mâles de crapaud sont follement excités. Cette pauvre femelle supporte 5 ou 6 mâles acharnés, se disputant la fécondation.
Lorsque cela se produit dans l’eau il arrive que la femelle se noie !
Maturité sexuelle
De 2 à 3 ans pour les mâles, de 3 à 4 ans pour les femelles (individus longs de plus de 5 cm) ; le nombre de mâles est plus important que celui des femelles.
Parade nuptiale
Le couple formé, le mâle ne lâchera plus prise jusque la ponte. L’accouplement peut durer des heures, les mâles chevauchant les femelles souvent bien avant d’atteindre l’eau. À cette période de l’année, les pattes antérieures des mâles sont munis de « pelotes nuptiales », sortes de cals qui leur permettent de s’agripper à la femelle.
Chez le Crapaud commun (Bufo bufo), le réflexe d’embrassement est si fort, que même la mutilation ou la décapitation du mâle ne le font pas lâcher prise, du moins jusqu’à ce que la mort s’en suive … comme en témoignent les terribles expériences de l’abbé Spallanzani, bourreau des crapauds.
Accouplement
Site de ponte
Nid
Ponte
Les pontes sont constituées de chapelets doubles contenant plusieurs milliers d’œufs attachés ou non aux plantes aquatiques. Ces cordons gélatineux peuvent atteindre deux mètres de longueur. Les pontes sont plus ou moins synchronisées et s’étalent sur deux semaines environ, généralement après celles de la Grenouille rousse.
Une grosse femelle peut pondre jusqu’à six mille œufs.
Œufs
La ponte est presque systématiquement accrochée, souvent à la végétation aquatique. Ici, de très nombreux couples de Crapauds communs (Bufo bufo) ont été attirés par ces quelques touffes : tout en expulsant leurs œufs, les couples tournent autour des herbes ce qui enroule les cordons d’œufs émis, tandis que les mâles les fécondent en libérant dans l’eau leur semence (fécondation externe).
Incubation
Éclosion
Le développement embryonnaire dure moins d’une semaine. La métamorphose survient après deux mois environ.
Les têtards mènent une vie libre se nourrissant de déchets organiques et d’algues. Ils sont parmi les plus petits du monde des batraciens. Après deux mois d’une vie aquatique, les têtards se métamorphosent et les crapelets quittent l’eau en masse au début de l’été. Les jeunes crapauds se nourrissent de proies diverses (collemboles, pucerons, acariens) qu’ils chassent dans la litière végétale.
En grandissant, ils vont devenir plus éclectiques chassant à l’affût en bordure des layons et chemins au crépuscule et la nuit des proies plus grosses.
Larve
Les têtards grandissent jusqu’à 3 cm, et leur métamorphose s’achève vers le mois de juillet. Les petits se cachent, en cas de sécheresse, dans les moindres crevasses du sol dont ils sortent par légions lors d’une pluie d’orage ce qui a donné naissance aux légendaires pluies de crapauds. Il faudra quatre à cinq ans pour que la maturité soit atteinte.
Les têtards, qui vivent de manière grégaire, se reconnaissent facilement par leur taille modeste (3cm) et leur couleur noire ; ils se rassemblent donc en bande près de la surface et au bord des points d’eau où la température est plus élevée. La plupart d’entre eux périront d’attaques de prédateurs (larves d’insectes aquatiques, tritons, poissons), ou de conditions défavorables (pollution, assèchement) et seul 1 % d’entre eux produiront un adulte capable de donner une descendance.
Ils subiront un remaniement total et rapide de leur anatomie. C’est la métamorphose ; elle durera 2 mois. Durant cette période, les têtards passeront d’une conformation de poisson, avec respiration branchiale à une conformation d’amphibiens adultes à respiration pulmonaire. Les petits crapelets qui mesurent alors 1 cm environ abandonneront l’eau vers l’automne ; ils s’enfonceront dans le sol jusqu’au printemps suivant. En 5 ou 6 ans, ils parviendront à leur taille adulte et les plus chanceux pourront vivre 15 ou 20 ans.
Émancipation
Période de mue
Prédateurs
Le crapaud commun peut rentrer dans le régime alimentaire de nombreux animaux : mammifères (renard, blaireau, putois, martre, hérisson, chats domestiques et cetera), oiseaux, dont la corneille, poissons prédateurs, couleuvre à collier … Le hérisson qui utilise son venin pour enduire ses piquants.
Les larves semblent également être relativement protégées vis-à-vis de prédateurs d’importance majeure que sont les Tritons alpestre et ponctué mais peuvent être consommées par de grands insectes (dytiques, larves de libellules).
Le diptère lucilie bufonivore (Lucilia bufonivora) dépose ses œufs sur le Crapaud et les larves pénètrent dans les narines, se nourrissant de divers tissus, provoquant la mort de son hôte. Après avoir tué l’hôte, les insectes se métamorphosent et s’échappent du cadavre de l’amphibien.
Maladies
Longévité
La longévité peut atteindre 20 ans, voire plus en captivité.
Le crapaud commun se nourrit de nombreux invertébrés tels que limaces, collemboles, pucerons, acariens, carabes, insectes divers et vers de terre. La prédation augmente particulièrement en fin de saison afin d’emmagasiner un maximum de réserves énergétiques à l’approche de l’hiver. À cette fin, la surface d’absorption du tractus digestif augmente considérablement en taille au cours de l’été.
L’utilité du crapaud ne fait plus aucun doute ; insectes, larves, araignées, vers, son régime alimentaire est impressionnant. Il traque ses proies à l’affût et les attrape en dépliant sa longue langue gluante située à l’avant de sa bouche. En revanche, il est capable de jeûner plusieurs mois.
Habitat: forêt, champs, prairies, jardins et gravières.
C’est une espèce très ubiquiste qui colonise tous types d’habitats, avec une préférence pour les milieux assez fermés ou de lisières, généralement secs, mais comprenant des micro-habitats humides. Un tapis végétal dense et de nombreuses possibilités d’abri sont particulièrement favorables à cette espèce. Le Crapaud commun est le batracien le plus fréquent dans les jardins.
Pour se reproduire, le Crapaud commun recherche des mares et étangs assez profonds (50 cm au moins en général), assez peu ou non envahis de végétation flottante et d’hélophytes, de préférence dans des endroits ensoleillés. Il pond donc dans des eaux plus profondes que la Grenouille rousse. De ce fait, il occupe des étangs aux berges abruptes et d’aspect banal, sans végétation apparente ; nombre de plans d’eau artificiels créés plus ou moins récemment peuvent donc l’accueillir. Une végétation immergée, à défaut des branches ou débris divers, lui sont favorables pour accrocher ses rubans d’œufs. Il évite les eaux acides (un pH inférieur à 5 est létal pour les œufs).
Le crapaud commun est largement répandu en Europe, depuis les régions méditerranéennes jusqu’au centre de la Scandinavie, du niveau de la mer jusqu’à 2 000 m d’altitude.
Le Crapaud commun est un des batraciens parmi les plus répandus du continent. Il occupe toute l’Europe jusqu’au cercle polaire, à l’exception de certaines îles (Islande, Irlande, Corse, Sardaigne, Baléares).
Chez nous, les crapauds communs hibernent normalement jusque mi-mars, mais avec des températures clémentes en mi-février, il est fort probable qu’il sorte de sa torpeur pour entamer son processus de reproduction.
Après les premières gelées, on observe de véritables migrations de crapauds vers les gîtes d’hivernage. Celui-ci s’effectue à terre, sous les feuilles ou dans des terriers de rongeurs. On a constaté une fidélité à ces gîtes : les Crapauds communs sont très fidèles au site qui les a vu naître. Les migrations commencent à partir d’un seuil de température de 5 °C au coucher de soleil et d’un seuil d’humidité relative de 60 % environ. Une durée de moins de treize heures de nuit par 24 heures semble également être un seuil nécessaire pour la sortie d’hibernation. Ce sont les mâles qui arrivent en premier sur les sites de reproduction, mais il n’est pas rare que ce soit la femelle qui doive porter le mâle jusqu’au lieu de ponte. La plupart des sites drainent les crapauds dispersés dans un rayon de 1 km, peu au-delà (jusque 3 km).
Après la ponte, les adultes se dispersent vers les sites de séjour du printemps et de l’été. Les déplacements sont ensuite limités (rayon de moins de 100m), les crapauds étant assez fidèles à leur abri diurne. Les déplacements vers les sites d’hibernation sont discrets ; un crapaud peut occuper un même gîte hivernal plusieurs années de suite.
Lors des migrations vers les points d’eau, pour l’accouplement, de très nombreux crapauds finissent ainsi, écrasés sur nos routes. Certaines associations ont pris le problème à bras le corps en installant des crapauducs, ou en utilisant d’autres systèmes pour leur faire franchir les mortelles chaussées.
Menaces
Le Crapaud commun est une des rares espèces à avoir plus ou moins résisté, semble-t-il, aux différentes pressions dues aux activités humaines. Toutefois, la conjonction de plusieurs facteurs est de nature à induire un déclin :
La destruction de ses biotopes ou une gestion qui les altère et les banalise est une menace générale. Dans les milieux terrestres, ceci inclut entre autres les effets de l’intensification de l’agriculture, de la gestion des espaces verts, des jardins, des routes et de certains chemins, basée sur la tonte répétée. Dans les milieux aquatiques, sont notamment visées les pertes de sites (comblements divers) et les sources de pollution.
La réduction de ses habitats peut conduire à une fragmentation de son aire de répartition et par conséquent à l’isolement de certaines de ses populations, compte tenu des faibles distances de dispersion.
L’utilisation abondante des produits anti-limaces pose problème dans les jardins.
Dans les sites de reproduction, l’introduction et l’entretien de fortes charges en poisons pose un problème sérieux par suite de prédations et d’une altération profonde des sites (eaux turbides, consommation de la végétation et de la petite faune aquatique).
Malgré la protection de l’espèce, un certain braconnage se développe au détriment des reproducteurs (au moins en Haute Belgique), peut-être pour pallier à la diminution des grenouilles.
Le trafic routier est un problème important car le Crapaud commun se déplace lentement en marchant. Il met donc plus longtemps qu’une grenouille pour traverser une route. De ce fait, les taux de mortalité croissent rapidement avec l’importance du trafic routier pour se situer dans une fourchette de 75-90 % des migrateurs dès le passage de plus d’un véhicule par minute. Les pertes ne se limitent pas à la migration prénuptiale ; les nuits chaudes et humides déterminent notamment d’autres pertes importantes car ces batraciens sont alors attirés par le routes mouillées.