Le chèvrefeuille noir est un sous-arbrisseau de 1 à 2 mètres de hauteur, habitant l’étage montagnard en compagnie du sapin ; assez rare, il peut se rencontrer dans tous les massifs français.
Feuilles oblongues-elliptiques ; pédoncules axillaires de 3 à 4 fois plus longs que les fleurs ; fleurs géminées d’un blanc-rosé ; baies à peine soudées à la base, subglobuleuses, noires.
Les feuilles velues dans leur jeunesse deviennent ensuite glabres.
Les nervures de Lonicera nigra (à gauche) sont opaques alors que celles du chèvrefeuille bleu (Lonicera caerulea) (à droite) sont translucides. D’autre part la feuille de Lonicera caerulea est ciliée sur les bords et le réseau de nervures est plus dense que celui de Lonicera nigra.
Les fleurs de petite taille (1 cm), velues extérieurement, sont groupées par deux sur un pédoncule beaucoup plus long qu’elles. Calice à 5 dents minuscules. La corolle présente deux lèvres. Les ovaires de chaque fleurs sont à peine soudés à la base.
Attention : le chèvrefeuille noir a le même biotope que la myrtille, ses baies ont la même forme et la même couleur, Lonicera alpigena a un fruit très semblable à une petite cerise et ses feuilles ressemblent à celles du cerisier. Les fructifications estivales de ces deux plantes peuvent tromper plus d’une personne.