| La ville de Trebinje en Herzégovine | |
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| Présentation générale | Trebinje est une ville de Bosnie-Herzégovine située dans le sud-est de la province d’Herzégovine ; la ville fait partie de la République serbe de Bosnie (Република Српскa / Republika Srpska). Trebinje est la deuxième plus grande ville de l’Herzégovine – après Mostar – par sa population, environ 26 000 habitants pour la ville intra-muros et environ 32 000 habitants pour l’agglomération, Grad Trebinje (Град Требиње). Trebinje est aussi le chef-lieu d’une commune qui comprend 141 localités et une population totale de plus de 40 000 habitants, dont plus des ¾ vivent en ville ; les zones rurales sont très peu peuplées, notamment la plaine de Popovo (Попово Поље). Après la partition de l’Herzégovine entre la Fédération de Bosnie-Herzégovine et la Republika Srpska, une certain nombre de localités, qui étaient rattachées à Trebinje, ont été rattachées à la commune de Ravno, commune nouvellement créée en Fédération de Bosnie et Herzégovine. Avant la guerre de Bosnie, en 1991, la répartition par nationalités de la population de la ville était de 6 % de Serbes, 1 % de Bosniaques, 5 % de « Yougoslaves », 4 % de Croates et 5 % d’autres nationalités. À cause de la guerre de Bosnie, entre 1992 et 1995, la structure de la population a changé, d’une part par l’expulsion des populations bosniaque et croate et de l’autre en accueillant près de 7 000 réfugiés de guerre serbes provenant d’autres parties de la Bosnie, principalement de Sarajevo et Mostar, mais aussi de la région de Dubrovnik en Croatie. La population est aujourd’hui presque exclusivement serbe. |
| Étymologie et toponymie | Le toponyme « Trebinje » viendrait du mot latin « tribunus » qui désignait un grade d’officier de légion romaine. Trebinje s’écrit en serbe cyrillique « Требиње ». Sous la domination de l’empire austro-hongrois (1878-1918), la ville se nommait Trebing en allemand. En italien elle se nomme Trebigne, en français Trébinié. |
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| Trebinje se trouve dans l’angle sud-est de l’Herzégovine, elle même située au sud-est de la Bosnie-Herzégovine ; c’est la ville la plus méridionale de la Bosnie-Herzégovine. Cette région correspond à l’ancien royaume médiéval de Travonie (Травунија / Travunija). La ville de Trebinje est à quelques kilomètres de la frontière avec la Croatie, au sud, et de la frontière avec le Monténégro, à l’est. La côte de l’Adriatique n’est distante que de 15 km en ligne droite. Trebinje se trouve sur la rivière Trebišnjica à laquelle la ville a donné son nom. En amont de Trebinje la rivière longe – par le nord – le massif de Bijela gora ; cette partie du cours est devenue un lac artificiel depuis la construction d’un barrage hydroélectrique. En aval de Trebinje la rivière se dirige vers le nord-ouest à travers une plaine karstique longue de 50 km, le Popovo Polje. Trebinje est située au pied du versant sud du mont Leotar (1 224 m d’altitude), une montagne karstique dénudée. Le centre ville est à une altitude de 274 m. Par la route, Trebinje se trouve à 40 km de Dubrovnik en Croatie, à 48 km d’Herceg-Novi au Monténégro et à 108 km de Mostar. |
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| La ville de Trebinje (Град Требиње / Grad Trebinje) | La vieille ville (Stari Grad) de Trebinje – datant de l’occupation ottomane – était une ville fortifiée située sur la rive droite de la rivière Trebišnjica, et l’on peut encore voir ses murailles, bien conservées, au bord de la rivière Trebišnjica. Derrière les murailles se dresse la vieille tour-horloge – en assez mauvais état. Dans ce centre-ville aux rues pavées – restauré après les destructions de la guerre – se trouvent les cathédrales orthodoxe et catholique, toutes les deux édifiées après la prise de l’Herzégovine par l’Empire austro-hongrois. Les deux mosquées du centre-ville ont été détruites pendant la guerre de Bosnie, au début des années 1990, et seule la mosquée Osman Pacha Resulbegović a été reconstruite. La ville dans son ensemble compte quinze églises orthodoxes et deux églises catholiques. La ville possède deux places, ombragées par les célèbres platanes de Trebinje ; on peut également voir, dans le parc Trebinjski, le monuments dressé au prince et poète monténégrin Petar II Petrović-Njegoš (1813-1851), œuvre de 1934 du sculpteur Toma Rosandić (n° 23 sur le plan) ; en face se trouve la statue du poète Jovan Dučić (1871-1943), né à Trebinje, qui fit ériger après sa mort le monastère de Gračanica sur la colline de Crkvina située à l’ouest de Trebinje (n° 22 sur le plan). |
| | La cathédrale catholique (Католичка катедрала / Katolička katedrala) | L’église cathédrale catholique est dédiée à la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie (Crkva Rođenja Blažene Djevice Marije). Elle se trouve dans le centre-ville, à la lisière du parc Trebinjski, ombragé de platanes (n° 20 sur le plan de la ville). La construction de l’église date de la fin du XIXe siècle : elle fut commencée en 1880 et s’acheva en 1884 ; l’église fut consacrée le 7 juin 1884. À la fin de la Première Guerre Mondiale l’église était dans un tel état de délabrement qu’elle dût être restaurée en 1918 avec l’ajout de vitraux. Le campanile fut édifié en 1928. L’église de la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie fut élevée au rang de cathédrale en 1999 par le pape Jean-Paul II. C’est l’une des quatre cathédrales catholiques de Bosnie-Herzégovine ; elle est le siège de l’évêché de Trebinje-Mrkan dont le millénaire fut célébré en 1984. |
| La mosquée d’Osman Pacha Resulbegović (Осман Пашина Џамија / Osman pašina džamija) | La mosquée d’Osman Pacha fut édifiée en 1726 sur ordre de l’Osman Pacha Resulbegović, gouverneur de Trebinje ; c’était – après la mosquée de l’Empereur (1719) – la plus ancienne mosquée de Trebinje. La mosquée Osman Pacha est située dans la vieille ville, près des murailles d’enceinte et de la porte principale, la porte de l’ouest. Pendant la phase d’épuration ethnique de la guerre de Bosnie, tous les édifices musulmans de Trebinje et de sa région furent détruits et les Bosniaques musulmans expulsés. C’est le 27 janvier 1993 – jour de la fête orthodoxe de la Saint-Sava (Савиндан / Savindan) – que la mosquée d’Osman Pacha fut incendiée et presqu’entièrement détruite. Pour des raisons de salubrité les ruines furent rasées. En mai 2001, la cérémonie de pose de la première pierre de la nouvelle mosquée fut empêchée par des manifestations d’orthodoxes serbes. Cependant la mosquée d’Osman Pacha fut finalement reconstruite – avec des fonds fournis par les musulmans expulsés ; elle fut inaugurée le 15 juillet 2005. De tous les monuments musulmans détruits volontairement pendant la guerre, comme symboles de l’occupation turque : maison du Bey, musée ethnographique, mosquée d’Osman Pacha, mosquée de l’Empereur, mosquées de Mostaći, de Čičevo et de Pridvorci, seule la mosquée d’Osman Pacha a été reconstruite. Par ses dimensions et les matériaux utilisés, la mosquée reconstruite est à l’identique de la mosquée d’origine, qui avait été bâtie par des maîtres-maçons de Dubrovnik. Il s’agit d’un bâtiment en pierre de taille, de plan rectangulaire. L’édifice est couvert par un toit à quatre pentes soutenu par un plafond de bois. Le long du mur de droite se dresse un minaret octogonal de 16 mètres de hauteur, qui était un des plus beaux minarets d’Herzégovine. Osman Pacha Resulbegović était un bey ottoman issu d’une vieille famille serbe convertie à l’islam. Après l’échec du siège de Vienne par les Ottomans en 1683, Trebinje était devenue une ville-frontière et le sultan ordonna de fortifier la ville. C’est Osman Pacha qui fit construire les fortifications de la vieille ville entre 1698 et 1728, ainsi que la tour-horloge. En 1764, il se fit construire une résidence d’été sur les berges de la rivière Trebišnjica, la Maison du Bey (Begova kuća). Ce beau manoir du XVIIIe siècle – qui était protégé comme Monument historique et qui avait été rénové dans la seconde moitié du XXe siècle – fut entièrement détruit en 1993 ; au début du XXIe siècle, un complexe sportif fut construit à l’emplacement de la Maison du Bey (Kompleks Begove kuće, n° 18 sur le plan de la ville). Visite de la mosquée d’Osman Pacha : Adresse : 69 rue de la Vieille Ville (улица Стари Град / ulica Stari Grad) (n° 19 sur le plan de la ville). |
| La mosquée de l’Empereur (Царева џамија / Careva džamija) | La mosquée de l’Empereur (Careva džamija : mosquée du Tsar) a été édifiée en 1719 et dédiée à Ahmet III (1673-1736), sultan de l’Empire ottoman. Elle est également nommée vieille mosquée (stara džamija) : c’est la plus ancienne mosquée de Trebinje. Il faut noter que Trebinje n’eut cette première mosquée que 253 ans après la conquête de l’Herzégovine par les Ottomans. La mosquée du Sultan fut en partie détruite en 1993, mais rouverte en août 2014. Elle se trouve dans la vieille ville (n° 24 sur le plan de la ville). |
| Le musée de l’Herzégovine | Le musée de l’Herzégovine est abrité dans une ancienne caserne austro-hongroise de la fin du XIXe siècle (n° 6 sur le plan de la ville). |
| La tour-horloge (Сахат-кула / Sahat-Kula) | La tour-horloge de Trebinje se trouve dans la vieille ville, sur la berge de la rivière Trebišnjica, à côté du Musée de l’Herzégovine. Elle fut édifiée au début du XVIIIe siècle par le gouverneur Osman Pacha Resulbegović ; elle est haute d’environ 18 mètres, avec une base carrée de 3,70 mètres de côté. La tour a été récemment restaurée, mais l’horloge ne fonctionne plus depuis 1917, date à laquelle elle fut remplacée par l’horloge de l’école. |
| Le monastère Gračanica d’Herzégovine (Херцеговачка Грачаница / Hercegovačka Gračanica) | Le monastère Gračanica d’Herzégovine est un ensemble religieux édifié en 1999 - 2000 au sommet de la colline de Crkvina, située à l’est de Trebinje, sur l’emplacement d’une ancienne forteresse ottomane. Le monastère doit son nom de Gračanica d’Herzégovine (Hercegovačka Gračanica) au fait que son église est la copie fidèle – extérieurement – de celle du monastère de Gračanica au Kosovo. L’original de l’église, située à 5 km de la capitale du Kosovo, Pristina, et édifié en 1321, est symboliquement sacré pour de nombreux Serbes. L’ensemble religieux du Gračanica d’Herzégovine comprend également un campanile, le palais épiscopal de l’évêque orthodoxe du diocèse serbe (éparchie) de Zahumlje-Herzégovine, une galerie d’icônes, un amphithéâtre, une bibliothèque, un jardin d’été, un café en plein air, une boutique de souvenirs … Le monastère fut édifié pour accomplir les dernières volontés du célèbre poète et diplomate, originaire de Trebinje, Jovan Dučić (Trebinje, 1871 - Libertyville, Illinois, États-Unis d’Amérique, 1943). La construction du monastère fut financée par un riche homme d’affaires américain Branko Tupanjac, serbe d’Herzégovine ; grâce à ses financements, la construction fut rapide : commencée au printemps 1999, elle fut achevée en 2000. La réalisation fut confiée à l’architecte Predrag Ristić, créateur de nombreux bâtiments religieux modernes. Le 23 octobre 2000, les restes du poète furent transférés de Libertyville à sa dernière demeure dans son tombeau situé dans la crypte de l’église de la Mère de Dieu (Presvete Bogorodice). Le mécène Branko Tupanjac fut récompensé par la médaille de Saint-Sava. Le sommet de la colline de Crkvina (405 m d’altitude) offre une vue spectaculaire – notamment au coucher du soleil – sur Trebinje à l’ouest, sur le mont Leotar au nord-ouest, sur le Monténégro à l’est et au sud, sur Dubrovnik au sud-ouest. L’église du monastère peut être vue de tous les endroits de Trebinje, notamment lorsqu’elle est illuminée pendant les chaudes soirées d’été. Visite du monastère Gračanica d’Herzégovine : Adresse : la colline de Crkvina se trouve sur la rive gauche de la rivière Trebišnjica : en automobile, depuis la vieille ville, il faut franchir la rivière par le Kameni most (« pont de pierre »), puis prendre, derrière l’hôpital, en direction de l’est, la route sinueuse de Crkvina, de 2 kilomètres de long, menant vers le sommet de la colline et vers le complexe d’Hercegovačka Gračanica (n° 40 sur le plan de la ville). Coordonnées géographiques : 42°42’37” N ; 18°21’38” E. Téléphone : 00 387 59 22 02 67. Horaires : tous les jours, de 8 h à 20 h. Tarif d’entrée : gratuit. |
| Le pont Arslanagić (Арсланагића мост / Arslanagića most) | Le pont Arslanagić est un pont datant de l’occupation ottomane, construit en 1574. C’est un pont de pierre de 80 m de longueur, avec deux grandes arches en plein cintre et deux autres plus petites, appuyées sur les rives. Sa construction fut ordonnée par Mehmed Pacha Sokolovitch (Мехмед-паша Соколовић / Mehmed-paša Sokolović / Sokollu Mehmet Paşa) (né vers 1505 - mort en 1579), grand vizir de l’Empire ottoman, à la mémoire de son fils mort dans une bataille contre les Vénitiens. Mehmed pacha Sokolović était né dans une famille serbe orthodoxe à Sokolovići près de Rudo en Herzégovine ; vers l’âge de 6 ans il avait été enlevé à sa famille par les Turcs selon la pratique qui consistait à enlever de jeunes garçons d’origine chrétienne pour les élever dans la religion musulmane et en faire des janissaires, soldats d’élite de l’armée ottomane. Par promotions successives, Sokolović était devenu grand vizir (vezir-i âzam), une sorte de premier ministre – de 1565 à 1579 – de Soliman le Magnifique, de Selim II et de Murad III. Le pont est parfois nommé « pont de Mehmed Pacha » (Mehmed-paša most). Ce pont du XVIe siècle prit, au XVIIe siècle, le nom d’Arslanagić (Арсланагића мост) lorsqu’une famille turque du nom d’Arslan-aga en devint propriétaire ; la famille Arslan-aga s’était refugiée à Trebinje – comme de nombreuses autres familles turques – après la prise de la ville d’Herceg-Novi par les Vénitiens en 1687. La riche famille Arslan-aga, devenue Arslanagić, devint propriétaire de terres à l’est de Trebinje, à Zupci, Necvijeće et Jasen, du village et du pont portant leur nom, et eut le droit de percevoir un péage pour le passage de ce pont. Le pont était à l’origine situé à 4 kilomètres en amont de son emplacement actuel sur la rivière Trebišnjica ; il occupait un emplacement stratégique sur la route reliant Herceg-Novi à la Bosnie centrale. Le pont fut en partie endommagé durant le Seconde Guerre Mondiale. En 1965 le pont aurait été noyé sous les eaux du lac de barrage hydroélectrique de Gorica, mais – à la demande de l’Institut de protection des monuments culturels – il fut démonté et remonté pierre par pierre à 1 km en amont du centre-ville de Trebinje, à la hauteur du quartier de Gradina (Градина). Lors du nettoyage ethnique de la guerre de Bosnie, en 1993, le pont perdit son nom – d’origine turque – pour être nommé « pont Perović » (Перовића мост). |
| Le monastère de Tvrdoš (Манастир Тврдош / Manastir Tvrdoš) | Selon la tradition un monastère aurait été fondé à Tvrdoš par l’empereur romain Constantin I (306 - 337) et sa mère Hélène ; Constantin fut le premier empereur chrétien de l’Empire romain dont il transféra la capitale à la ville de Byzance qui portera son nom, Constantinople. Ce premier monastère fut progressivement abandonné et, au XIVe siècle, ses trésors furent transférés au monastère de Savina près d’Herceg-Novi. Un monastère orthodoxe serbe fut fondé, sur ce même site de Tvrdoš, au début du XVIe siècle (1509), par le métropolite Visiarion I de Trebinje ; cela en fait l’un des plus anciens monastères de Bosnie-Herzégovine. Comme beaucoup de monastères de cette région le monastère de Tvrdoš fut plusieurs fois détruit et reconstruit. Il fut détruit par le tremblement de terre qui frappa Dubrovnik au cours de la seconde moitié du XVIIe siècle (1667) ; en 1694 il fut démoli au moyen d’explosifs par les Vénitiens, qui craignaient que le monastère devint une forteresse turque. Le trésor du monastère fut alors transféré au monastère de Savina près d’Herceg-Novi, aujourd’hui au Monténégro. Le monastère fut restauré pour la dernière fois en 1924. Le monastère de Tvrdoš est l’un des plus importants monastères de l’Église orthodoxe serbe ; il est, de nos jours, le siège de l’éparchie (diocèse) de Hum-Herzégovine (Епархија захумско-херцеговачка / Eparhija zahumsko-hercegovačka), une circonscription de l’Église orthodoxe serbe. Le monastère de Tvrdoš est bâti sur un promontoire rocheux qui domine la rive droite de la rivière Trebišnjica, à environ 4 km en aval de Trebinje. Le village de Tvrdoš se trouve sur la route nationale M6 qui relie Trebinje à Mostar. Visite : tous les jours, de 8 h à 19 h. Téléphone : 00 387 59 24 68 10 Tarif d’entrée : gratuit. La communauté monastique cultive des vignes dont on peut apprécier la production dans le chai situé en contrebas du monastère. |
| Le monastère de Duži (Манастир Дужи / Manastir Duži) | Le monastère orthodoxe serbe de Duži se trouve à quelques kilomètres du monastère de Tvrdoš, mais de l’autre côté de la rivière Trebišnjica, à 7 km en aval de Trebinje. Aux XVIe et XVIIe siècles, Duži appartenait au monastère de Tvrdoš ; lorsque Tvrdoš fut détruit par les Vénitiens, en 1694, le métropolite et les moines déménagèrent à Duži ; ils restaurèrent et agrandirent l’église. Duži fut le siège de l’éparchie de Hum-Herzégovine jusqu’en 1776. Le monastère fut maintes fois détruit ou pillé ; il détiendrait un vrai morceau de la Sainte Croix. |
| Le monastère Saints-Pierre-et-Paul (Петро Павлов манастир / Petro Pavlov manastir) | Le monastère Saint-Pierre et Saint-Paul se trouve à 5 km au sud de Trebinje, dans le Petrovo polje, près du village de Donje Čičevo. Le monastère fut fondé en 1906 sur les ruines d’un ancien monastère qui remonterait au VIe siècle, sous l’empereur Justinien. Près du monastère se trouve la grotte de Saint-Paul où – selon la tradition – l’apôtre saint Paul aurait logé lors de son voyage à Rome. La grotte contient un autel de pierre et une icône du saint ; l’office du soir y est célébré le jour de la Saint-Paul. |
| L’église commémorative Saint-Basile d’Ostrog (Спомен црквица Светом Василију Острошком / Spomen crkvica Svetom Vasiliju Ostroškom) | Cette petite chapelle est dédiée à saint Basile d’Ostrog (1610-1671) ; elle se trouve à côté de la maison, dans le village Mrkonjići (Мркоњићи) dans le Popovo polje, où le futur saint est né en 1610. |
| Le hameau d’Uvjeća (Увјећа) | Le hameau d’Uvjeća est un hameau aujourd’hui inhabité qui est un exemple très typique d’un village traditionnel d’Herzégovine, avec des maisons aux toits de lauzes (pierres plates). Le hameau se trouve à l’extrême sud-est de la commune de Trebinje, tout près de la frontière croate, à l’arrière des Konavle croates, une région également fortement ancrée dans ses traditions. |
| Le village de Lastva (Ластва) | Le village de Lastva se trouve à 12 km à l’est de Trebinje. C’est l’un des lieux d’excursion les plus populaires de la région de Trebinje, en raison de la présence de piscines naturelles créées par la rivière Trebišnjica. On peut y séjourner dans une maison d’hôte de luxe, la Villa Lastva. |
| Le village de Jazina (Јазина) | Le village de Jazina se trouve à quelques kilomètres au nord-est de Lastva et possède des bassins artificiels où il est possible de se baigner. |
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