| Le château de Capdepera à Majorque | |
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| Le château de Capdepera se trouve au sommet du Puig de Capdepera, à 159 m d’altitude, à une distance de 1,9 km de la côte est de Majorque. Au sud-est du château se trouve le Puig de Saguer, haut de 169 m, au sud, le Puig de Cova Negra, de 234 m de hauteur, et, au nord, le Puig de s’Agulla, de 233 m de hauteur. La forteresse occupe une position stratégique qui permettait de surveiller une grande partie de la région nord-est de l’île de Majorque, jusqu’à Artà, ainsi qu’une partie de la côte nord-est et du canal de Minorque qui sépare l’île de Majorque de l’île voisine, Minorque. Le système de surveillance du château était renforcé par plusieurs tours de guet, bâties le long de la côte de Capdepera, avec pour mission de contrôler le trafic maritime dans le canal de Minorque : la tour Talaia de Son Jaumell qui se trouve sur le Cap des Freu, et Sa Torre Vella sur le Cap Vermell à Canyamel, près des grottes d’Artà. Au pied du château, du côté sud, la ville moderne de Capdepera s’étend d’est en ouest.Des remparts du château on peut voir la côte de Capdepera avec Cala Rajada, Sa Pedruscada et la plage de Son Moll. |
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| La forteresse de Capdepera | Les murs de la forteresse de Capdepera entourent une surface de 8 069 m², de forme trapézoïdale, presque triangulaire. Le terrain monte, depuis l’entrée, jusqu’au point le plus élevé, au nord-est, où se trouve la chapelle Notre-Dame de l’Espérance. Les murailles furent construites autour de la tour de guet existante, d’origine musulmane, nommée plus tard Tour Miquel Nunis. Les murs ne comportaient pas, à l’origine, de tours de défense ; quatre tours furent bâties plus tard sur les flancs les plus vulnérables, le mur sud-ouest et le mur sud-est. Ces tours servirent également d’habitations. À l’intérieur du mur, un chemin de ronde longeait les remparts. Les premières maisons d’habitations furent construites dès l’origine, en même temps que les murs. Il n’y eu au début, et pendant longtemps, qu’une seule porte, la tour-porte du Roi Jacques (Porta del Rei en Jaume) ; au XVIIe siècle une seconde porte fut ajoutée, au sud de la première, le Portalet. |
| Plan du château | Points d’intérêts : A : La tour de Sa Boira. B : La tour de Ses Dames. C : La tour d’En Banya. D : La tour-porte du Roi Jacques. E : La tour d’Es Costerans. F : Le chemin de ronde. G : La maison de la Senyora. H : Portalet (entrée des visiteurs). En gris, les restes visibles de maisons. Parcours suggéré : le parcours suggéré est organisé chronologiquement, en suivant l’évolution historique du château depuis ses origines jusqu’à nos jours. La visite commence à la cote la plus élevée de la colline, là où se trouve la construction la plus ancienne. 1 : La tour de Miquel Nunis. 2 : Le toit et le clocher de la chapelle. 3 : La citerne. 4 : La chapelle. 5 : Les remparts, tours (A, B, C, D, E), entrées (D, H) et chemin de ronde (F). 6 : La maison du Gouverneur. 7 : La zone de fouilles archéologiques. |
| | | Le mur de l’est | Le rempart de l’est a environ 75 mètres de longueur et possède deux tours attachées à la muraille, la Torre de Ses Dames (Tour des Dames) et la Torre d’en Banya (Tour de la Corne). Ce rempart offre des vues spectaculaires sur la côte de Capdepera. | |
| La tour de Ses Dames | La Tour des Dames (point B de la visite) se trouve à l’angle sud-ouest de la forteresse. | |
| La tour d’En Banya | La Tour de la Corne (point C de la visite) se trouve au milieu du mur de l’est. |
| Le mur du nord-ouest | Le mur du nord-ouest a environ 100 mètres de longueur ; il s’étend de la chapelle Notre-Dame, au nord, jusqu’à l’angle ouest de la forteresse. Le mur du nord-ouest n’a pas de tours de défense. | |
| Le mur du sud-ouest | Le mur du sud-ouest a environ 80 m de longueur ; il comporte, près de l’extrémité ouest, une porte-tour, la Tour du Roi Jacques. Au milieu du mur sud-ouest se trouve une tour de défense, la Tour d’Es Costerans (point E de la visite). | |
| La tour-porte du Roi Jacques | La tour-porte du Roi Jacques (Torre-porta del Rei en Jaume) (point D de la visite) est l’ancienne entrée principale de la forteresse. Elle doit son nom au roi Jaume Ier. Elle se trouve dans l’angle ouest de la forteresse. La Torre-puerta del Rey Jaime fut entièrement remaniée à la fin du XVIIe siècle - début du XVIIIe siècle. |
| | | | La tour Miquel Nunis (Torre d’en Miquel Nunis / Torre de Miquel Nunis) | La Tour Miquel Nunis est une tour de guet qui date de la période de l’occupation musulmane de Majorque ; sa construction remonte aux Xe - XIIe siècles. Elle appartenait à une ferme maure nommée Benifilia. La tour se dresse au point le plus élevé du Puig de Capdepera (point 1 du plan) ; elle est de plan carré, construite de briques d’argile, et avait, à l’origine, une hauteur de 10 m, c’est-à-dire deux fois plus qu’aujourd’hui. La Torre d’en Miquel Nunis porte le nom du chef de la famille à laquelle Jaume Ier d’Aragon attribua la région de Capdepera après la reconquête de Majorque. En 1231, le roi Jacques Ier signa dans cette tour le Traité de Capdepera, conclu avec les Maures qui occupaient l’île de Minorque, aux termes duquel les Maures conservaient l’île mais faisaient allégeance à la couronne d’Aragon. Au XIXe siècle un moulin de forme circulaire fut construit à l’intérieur de la tour carrée, avec un escalier en colimaçon à l’intérieur. Une moitié de la tour avait déjà été détruite quand le gouverneur ordonna l’arrêt des travaux. |
| La chapelle Notre-Dame de l’Espérance (Nostra Senyora de l’Esperança / Nuestra Señora de la Esperanza) | La chapelle Notre-Dame de l’Espérance se trouve au lieu le plus élevé de la forteresse de Capdepera, dans l’angle nord-est (points 2 et 4 du plan). La chapelle de Nostra Senyora de l’Esperança est une église fortifiée, sans fenêtres, dont les murs nord et nord-ouest font partie des murs extérieurs de la fortification ; depuis le toit en terrasse de l’église, qui avait un usage défensif et qui sert aujourd’hui de terrasse panoramique, on peut voir la ligne côtière avec les Cales de Capdepera, les tours de guet et le canal de Minorque ; au sud-est de la chapelle, se trouve une plate-forme bordée par les remparts. | La construction de la chapelle Notre-Dame date du XIVe siècle, mais elle a connu des transformations jusqu’au XVIIIe siècle. On distingue trois phases de construction :- Durant la phase 1, au XIVe siècle, la petite chapelle à droite de l’entrée et la partie avant de la nef actuelle ont été construites dans le style gothique. Cette première église était beaucoup plus petite que celle d’aujourd’hui et avait probablement un toit de tuiles sur une charpente en bois. L’autel original conservé présente une figure du Christ, sculptée dans du bois d’oranger dans le style gothique, qui date de la fin du XIVe siècle ou du début du XVe siècle. À l’origine, la sculpture était colorée, mais la peinture de la figure a disparu de nos jours. Certains éléments, comme la couronne d’épines et la croix manquent aujourd’hui. Cette figure d’autel de la première chapelle est suspendue dans la chapelle latérale de droite de l’édifice actuel, qui correspond à l’emplacement de l’autel de l’édifice d’origine.
- Durant la phase 2, au XVIe siècle, la chapelle fut agrandie vers le nord ; la petite église dédiée à Saint-Jean Baptiste (Sant Joan Baptista) fut ajoutée dans la partie arrière de la nef. La nef était désormais orientée vers le nord-est, avec l’autel maintenant situé à l’extrémité nord-est.
- Durant la phase 3, au début du XVIIIe siècle, des chapelles latérales furent ajoutées. En 1703 fut construite une chapelle baroque, dédiée à Notre-Dame du Rosaire.
| Après 1840 la chapelle Notre-Dame ne fut plus utilisée, car une église plus grande avait été bâtie en contrebas du château. L’église abrite aussi une statue en bois de la Vierge Marie ; c’est une statue de style gothique de 1,65 m de hauteur. Seuls sont d’origine la tête et les mains, car la statue était habillée et le corps n’était pas sculpté. Le corps actuel de la statue a été réalisé en 1966, en style gothique, par un sculpteur madrilène, José Rodríguez. Cette statue de la Vierge est au centre d’une légende miraculeuse relative à la protection que l’image sacrée assura aux habitants de Capdepera, communément appelés « gabellis ». Lorsque Capdepera fut une nouvelle fois attaquée par les pirates maures, à la fin de la XIVe siècle, les habitants, refugiés dans le château, sortirent la Vierge de la chapelle et la placèrent sur les remparts. La Vierge posa un épais manteau de brume sur la localité et sur la côte, rendant impossible le succès de cette attaque. La légende fut mise par écrit par l’archiduc Louis-Sauveur sous le titre « La oscuridad contra los moros » (L’obscurité contre les Maures). L’archiduc écrit : « Les Maures venaient mener une grande attaque et allaient débarquer à Cala Ratjada. Les gabellis savaient qu’un grand nombre venaient cette fois et étaient inquiets. Ils invoquèrent la Vierge de l’Espérance, et bientôt un nuage issu du château se propagea à travers la mer aussi loin que les bateaux des Maures. Et le brouillard revint encore une fois, et jusqu’à trois fois, et ils ne purent débarquer. Et les gabellis furent extrêmement reconnaissants à la Vierge de l’Espérance ». Depuis cet épisode, la Vierge est nommée Vierge de l’Espérance (Verge de l’Esperança) ou Notre-Dame de l’Espérance (Nostra Senyora de l’Esperança / Nuestra Señora de la Esperanza). | En 1871 l’église qui, auparavant, était dédiée à saint Jean Baptiste, fut consacrée à la Vierge de l’Espérance (Verge de l’Esperança), vénérée à Capdepera depuis le XVIe siècle, et sainte patronne de la ville. La chapelle du château fut, dès lors, nommée Església de Nostra Senyora de l’Esperança, mais elle est encore parfois nommée Església de Sant Joan. On la surnomme parfois l’Església de Sa Boira (Église du Brouillard). Depuis le 18 décembre 1893, la population se rend en procession, chaque 18 décembre, jusqu’à la chapelle du château. Lors d’une restauration de l’église à la fin du XIXe siècle - début du XXe siècle, le revêtement du sol fut refait en dalles de pierre, le chœur fut redessiné et un nouveau presbytère construit. Dans les années 1910, afin de faciliter les processions, un large chemin moins tortueux que le précédent fut construit le long de la muraille nord-ouest jusqu’à l’église. Hormis l’église, le château fut peu utilisé à partir de 1920. En 1975, une plaque de pierre commémorative fut placée près de la chapelle pour commémorer le Traité de Capdepera. |
| La citerne (Cisterna) | Sur le côté sud-est de la chapelle Notre-Dame se trouve une citerne d’eau de pluie (point 3 du plan). Cette citerne est l’un des plus anciens bâtiments de la forteresse ; elle date du XIVe siècle. La petite taille du réservoir fait penser que la citerne a été créée uniquement pour les situations d’urgence, comme les sièges. L’eau était remontée à la surface à l’aide d’un axe à poulie et d’un seau. |
| | Les habitations (Cases / Casas) | L’aspect actuel du château a peu à voir avec l’aspect d’origine. La ville fortifiée était un labyrinthe de ruelles et de petites maisons, adaptées aux particularités du terrain, où les gens trouvaient refuge lors des attaques de pirates maures ou ottomans, en particulier pendant les XVIe et le XVIIe siècles, laissant leurs terres et leurs biens à la merci de l’ennemi. Lorsque les travaux de construction de la forteresse furent achevés, en 1386, il y avait quelque 70 maisonnettes à l’intérieur de l’enceinte et près de 200 habitants. Certaines maisons furent construites contre les murs d’enceinte, ou contre les murs de soutènement rendus nécessaires par la forte pente du terrain. À l’unique porte d’entrée de la forteresse, le Portal del Rei Jaume, fut ajoutée au début du XVIe siècle une seconde porte, plus au sud, le Portalet. Les deux portes étaient reliées par une rue parallèle au mur sud-ouest qui passait devant les maisons attachées aux murailles. D’autres rues avaient la même orientation est-ouest en montant progressivement jusqu’à la Torre d’en Miquel Nunis. À la fin du XVIe siècle (1595), l’île fut soumise à d’incessants débarquements, assauts, pillages et captures par les pirates. C’est à cette époque que le château atteignit son occupation maximale : la forteresse comprenait 150 maisons. Lorsque la fonction de défense de la forteresse devint de plus en plus obsolète, vers la fin du XVIIe siècle, les habitants quittèrent la zone fortifiée et s’installèrent progressivement au pied du château, où, peu à peu, se développa la ville actuelle. À la fin du XVIIIe siècle, il ne restait plus que 25 maisons à l’intérieur de l’enceinte de la forteresse et, à l’extérieur, elles se chiffraient à plus de deux cents. L’exode des habitants du château continua au XIXe siècle : en 1820 il y avait encore 12 maisons habitées par des civils ; en 1865 seulement 4 maisons. Du maximum de 150 maisons de l’ancien village fortifié, seuls quelques fragments de maisons ont été découverts lors des recherches archéologiques, contre le mur sud-ouest entre le Portalet et le Portal del Rei Jaume ; l’une des maisons a été restaurée. |
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| Histoire | Avant la reconquête de Majorque par le roi Jacques Ier d’Aragon, l’île fut occupée par les Maures, du Xe au XIIe siècle. À Capdepera, les Maures construisirent une tour de guet, l’actuelle Tour Miquel Nunis, pour protéger la ferme de Benifilia et surveiller le trafic maritime dans le canal de Minorque. Lorsque les Espagnols reconquirent l’île de Majorque, en 1229, la Torre d’en Miquel Nunis était le seul élément existant du château actuel ; ils continuèrent de l’utiliser comme tour de guet. En 1231, le roi Jaume Ier (1208-1276), Jaume le Conquérant, signa dans cette tour le Traité de Capdepera avec l’alguacil des musulmans qui occupaient encore l’île de Minorque. En 1300 le roi Jaume II (1243-1311), le troisième fils de Jaume Ier, ordonna par un décret nommé « Las Ordinacions » qu’il fut construit douze villages à Majorque. L’un d’eux devait être situé prés du « Cap de la Pedra » et devint le village fortifié de Capdepera. La raison d’être du château et de la construction de la muraille autour de la tour de guet Miquel Nunis était de regrouper toute la population de la région, qui vivait alors très dispersée, afin de contrôler la région et de contrôler aussi les routes maritimes vers l’île de Minorque. Les premiers bâtiments construits furent l’église et la citerne. Le mur d’enceinte de la forteresse, d’abord sans tours de défense, fut construit en même temps que les habitations. Cependant, une grande partie de la population de la région de Capdepera ne voulait pas abandonner ses terres pour vivre à l’intérieur du village fortifié, en raison du manque d’espace et de la difficulté de mener à bien les activités agricoles et l’élevage des animaux ; c’est pourquoi, il fût ordonné à tous les habitants de s’enfermer armés, pendant la nuit, dans l’enceinte du château pour renforcer sa défense. Sanche Ier (1277-1324) succéda à son père, Jaume II, en 1311 ; Sanç Ier accorda une aide de 100 sueldos (sol, du latin solidus, monnaie romaine) à chaque famille qui s’installait dans le château. La construction des murailles s’acheva vers la fin du XIVe siècle, en 1386 ; le nouveau village ne comptait pas plus d’une cinquantaine de maisons et 200 habitants. La superficie de la forteresse n’atteignait qu’environ 8 000 m², soit un dixième des 82 000 m² prévus initialement. Vers la fin du XVIe siècle, en 1595, avec la menace croissante des incursions de pirates ottomans, la population de la région déménagea pour vivre dans le château, qui atteignit son occupation maximale, avec 150 maisons bâties. À partir du XVIIe siècle, le château est de plus en plus dépeuplé et les habitants s’installent en dehors des remparts, au pied du château. Après l’arrivée des Bourbons sur le trône d’Espagne, en 1715, la population du village fortifié est privée de ses armes ; la défense de la forteresse est désormais assurée par une garnison de dragons, des soldats professionnels de cavalerie ; un gouverneur est nommé, qui réside dans la Maison du Gouverneur, nouvellement construite. Les villageois quittent progressivement la sécurité des murs du château, et, en utilisant les pierres de leurs anciennes maisons, bâtissent leur nouvelles maisons, plus spacieuses et confortables, dans le village moderne de Capdepera. Vers la fin du XVIIIe siècle, en 1789, il ne reste plus que 25 maisons habitées dans l’enceinte fortifiée, et le nouveau village, situé à l’extérieur des murs, compte déjà 208 maisons. À partir de 1820, avec la prise d’Alger par les Français, la piraterie barbaresque disparait de la Méditerranée occidentale et l’utilité stratégique et défensive du château de Capdepera diminue ; en 1854, la petite unité de dragons quitte la forteresse. La forteresse ne compte plus que 12 maisons habitées par des civils. En 1856, un décret royal déclare inutile le château. En 1858, Capdepera devient une commune indépendante. En 1862, le château est vendu aux enchères publiques pour 4252 pesetas ; il devient la propriété de Joseph Quint Zaforteza. En 1865, il reste seulement 4 maisons d’habitation à l’intérieur de la forteresse. L’intérieur de l’enceinte est envahie par des figuiers de Barbarie, à part quelques plantations de caroubiers, de figuiers ou de chênes exploitées par des fermiers du propriétaire. À la fin du XIXe siècle, l’enceinte fortifiée est inhabitée. En 1983, la municipalité de Capdepera acquiert le château, puis commence sa restauration. |
| | Le marché médiéval de Capdepera (Mercat Medieval de Capdepera) | Depuis l’an 2000, pour commémorer la fondation de la ville par le roi Jaume II en 1300, Capdepera retrouve chaque troisième week-end de mai une ambiance médiévale, pour montrer comment vivaient ses habitants au Moyen Âge. Cette foire médiévale (Fira Medieval) est organisée dans l’enceinte du château et la ville toute entière se déguise. Les habitants peignent des boucliers en bois avec la représentation héraldique de leurs noms de famille et les suspendent aux fenêtres et balcons de leurs maisons ; les enfants fabriquent des étendards qui décorent les rues parées de rubans de couleurs. |
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| Office de tourisme | Cala Rajada : Vía Mallorca, 36 ; téléphone : 00 34 971 563 033 Capdepera : Carrer Ciutat, 22 ; téléphone : 00 34 971 556 479 |
| Conditions de visite | Castell de Capdepera. Adresse : Carrer del Castell, s/n On atteint le château en gravissant les marches depuis la place du marché, la Plaça de l’Orient. Téléphone : 00 34 971 818 746 Site web: www.castellcapdepera.com Horaires d’été (du 16 mars au 14 octobre) : du lundi au dimanche, de 9 h à 20 h. Horaire d’hiver (du 15 octobre au 15 mars) : du lundi au dimanche, de 9 h à 17 h. Fermé le 1er et le 6 janvier. Marché médiéval au château : troisième week-end du mois de mai. Tarif d’entrée : 3 € Visites guidées sur réservation. |
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