| Le machaon (Papilio machaon) | |
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| Règne : animaux (Animalia) | Sous-règne : métazoaires (Metazoa) | Division : triploblastiques (Bilateralia) | Sous-division : deutérostomes (Deuterostomia) | Super-embranchement : arthropodes (Arthropoda) | Embranchement : mandibulates (Mandibulata) | Super-classe : hexapodes (Hexapoda) | Classe : insectes (Insecta) | Sous-classe : insectes ailés (Pterygota) | Infra-classe : endoptérygotes (Endopterygota) | Ordre : lépidoptères (Lepidoptera) | Sous-ordre : glossiens (Glossata) | Infra-ordre : hétéroneures (Heteroneura) | | Groupe : ditrysiens (Ditrysia) | Sous-groupe : papillons de jour (Rhopalocera) | Super-famille : papilionoïdés (Papilionoidea) | Famille : papilionidés (Papilionidae) | Sous-famille : papilioninés (Papilioninae) | Tribu : (Papilionini [Latreille, 1802]) | Genre : (Papilio [Linné, 1758]) | Sous-genre : | Espèce : Papilio machaon [Linné, 1758], Papilio regina, Jasonides machaon, Amaryssus machaon | Sous-espèce : | Nom commun : machaon | Nom populaire : grand porte-queue, queue d’hirondelle, grand carottier |
| | | | Schwalbenschwanz | | swallowtail | | | | | | | | | | | | papallona rei | | | | | | | | svalehale | | | | makaon | | | | | | ritariperhonen | | machaon | | | | | | | | | | | | fecskefarkú lepke | | | | | | macaone | | | | | | | | | | | | | | svalestjert | | | | koninginnepage | | paź królowej | | | | | | махаон | | | | vidlochvost fenyklový | | | | makaonfjäril | | otakárek fenyklový | | | | Papilio machaon |
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| | | | | | Remarques | Il existe une variété plus orange qui vit sur l’île de Ré. |
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| Description | Son vol est souple et on le remarque de loin. Le grand Porte-queue vole très bien et peut quelques fois s’observer loin de son territoire habituel. |
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| Description | Le machaon est un bon voilier qui ne reste guère longtemps au même endroit. Il est beaucoup plus courant de le rencontrer au stade de la chenille dans les rangées de carottes des potagers où il n’occasionne guère de dégâts. |
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| | Territorialité |
| | | | Nid |
| Ponte | Les œufs sont le plus souvent déposés un à un sur les plantes isolées et de petite taille : carotte, fenouil. De mai à juin et à la fin de l’été. |
| | Œufs | Œufs globuleux, blanc jaunâtre, pondus isolément sur des Ombellifères. Les œufs sont de forme ronde et sont pondus séparément sur le dessous des feuilles de la plante nourricière. Les œufs sont généralement bien dispersés et la chenille se nourrit parcimonieusement. |
| Éclosion | Après une semaine, de petites chenilles se dégagent déjà. |
| Larve | L’enveloppe de l’œuf constitue son premier repas. Les larves vivent en juin-juillet sur différentes ombellifères : carotte sauvage (Daucus carota), fenouil (Foeniculum vulgare), cumin, persil, aneth (Anethum graveolens). Il semble qu’elle préfère le peucédan des marais (Peucedanum palustre), l’angélique (Angelica archangelica), l’angélique sauvage (Angelica sylvestris). Mais elles peuvent se contenter de plantes cultivées comme les carottes (Daucus sp.) et les fenouils (Foeniculim sp.). Les chenilles mangent sans arrêt et grandissent rapidement. Elles muent plusieurs fois avant de se transformer en chrysalides dès le début du mois de juillet. Après deux semaines, la deuxième génération de papillons est prête à éclore. Elle volera jusqu’à mi-octobre et préparera la génération du printemps suivant. Les chenilles se transforment en chrysalide au plus tard en octobre. Les chenilles ont une activité diurne. | |
| Chrysalide | A environ quatre semaines, la chenille sélectionne un endroit convenable pour sa nymphose. Elle tisse un petit tampon de soie contre le support choisi et y colle ses valves anales. La chenille se retourne et tout en agitant la tête d’un côté et de l’autre, tisse une ceinture de soie autour de son corps. La chenille est alors attachée à son support par ses valves anales et sa ceinture de soie. Sous la peau, la nymphe (ou chrysalide), commence à se former. La nymphose débute : la chenille se trémousse vigoureusement et sa peau commence à se déchirer sur la tête et sur les flancs, laissant apparaître la nouvelle peau de la chrysalide qui durcit au contact de l’air. Les cellules migratrices savent où se disposer dans le cocon pour donner naissance à un papillon. Le papillon qui éclora après quelque temps sera un animal complètement différent de la chenille ! Dans sa forme définitive, la chrysalide ressemble à une feuille. Elle reste attachée à une branche par le tampon de soie et la ceinture. Après la mue, lorsque la chrysalide a « séché », elle peut être de couleur verte (elle va naitre quelques semaines après) ou de couleur brune (celle ci passeront l’hivers). Préparation à l’éclosion du papillon de la chrysalide : l’aile jaune, les antennes et les pattes du papillon peuvent être aperçues à travers la coque de la nymphe, quelques minutes avant l’éclosion. L’insecte, prêt à sortir commence à transférer du liquide interne de son corps vers la tête et le thorax. Cela permet à la chrysalide de se fendre selon certains points faibles, et l’adulte peut alors commencer à forcer le passage avec ses pattes. Quand la peau de la nymphe a éclaté, l’opération s’effectue plus rapidement. Le gonflement du corps est dû non seulement au liquide interne, mais aussi à l’air qu’absorbe l’insecte. Tandis que les antennes, la tête et les pattes sont désormais visibles, les ailes sont encore trop molles pour permettre une identification. Complètement dégagé de la chrysalide, le corps du papillon est maintenant libre. À ce stade, l’exosquelette (le squelette externe de tous les insectes ), est mou et encore susceptible de grandir. Si pour une raison quelconque, le papillon est abîmé à ce moment là, une extension totale des ailes sera impossible et le papillon restera infirme. Avec la sortie du papillon de la chrysalide se produisent d’autres étapes : éjection des déchets accumulés dans l’abdomen et déploiement des ailes. Pour cette dernière opération, le papillon va se tenir suspendu de telle sorte que, par gravité, le sang va passer du corps vers les ailes encore froissées, provoquant ainsi leur déploiement. Désormais, les nervures des ailes sont remplies de sang et il est possible de suivre leur extension. Celle-ci doit s’effectuer rapidement, sinon les ailes pourraient sécher avant d’avoir atteint leur taille maximale, ce qui serait un lourd handicap pour le papillon. Après 10 à 20 minutes, les ailes sont complètement développées. Mais le papillon doit encore attendre qu’elles durcissent pour voler. C’est pourquoi l’insecte attend, les ailes écartées, qu’elles sèchent et durcissent. Si c’est le soir, il attend le jour suivant pour s’envoler. Après une heure environ et quelques mouvements préliminaires d’ouverture et de fermeture des ailes, le but peut être atteint : l’adulte prend son envol et trouver un partenaire en vue d’un accouplement. Selon les saisons, le stade nymphal dure 3 semaines ou tout l’hiver. | | |
| Cycle annuel | Le nombre de ses générations dans l’année dépend du climat et de l’altitude. Dans les régions froides, le Machaon n’a qu’une seule génération, mais dans les zones tempérées, il peut en avoir deux ou trois. Suivant les conditions climatiques 2 ou 3 générations peuvent se succéder et se chevaucher. D’avril à mai, puis de juillet à août. | Mois | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 |
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Œuf | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | Chenille | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | Chrysalide | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | Imago | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
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| Phase d’hibernation | La chrysalide du Machaon hiverne sur les tiges de plantes herbacées. |
| Prédateurs | | Chenille de machaon parasitée par des larves de microgaster (Apanteles glomeratus) qui fait partie des Braconides, petit Hyménoptère de la forme d’une petite guêpe et possèdent un ovipositeur leur permettant de perforer les peaux des chenilles (endoparasitage) et y pondre plusieurs œufs (jusqu’à 150 œufs par chenille), les larves se développent en dévorant l’intérieur de la chenille tout en « respectant » les parties vitales de cette dernière ; celles-ci sortiront de la carcasse pour se nymphoser sur l’extérieur de la chenille. Les Ichneumons sont d’une grande utilité dans l’équilibre du monde animal, ce sont aussi de précieux collaborateurs pour les Maraîchers et agriculteurs, leur système de détection des proies est redoutable même dans des endroits isolés. |
| Longévité | Les machaons meurent après la ponte des œufs à fin mai / début juin. |
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| | Altitudes | | Jusqu’à 2 500 m d’altitude. |
| Espèce associée |
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| Répartition globale | Europe, Afrique du Nord, régions tempérées de l’Asie au Japon et l’Amérique du Nord. France : les années favorables, l’adulte effectue de petites migrations et il peut encore abonder près de Paris. Dans le midi, c’est en revanche une espèce commune qui s’attarde souvent en arrière-saison. |
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