| Le bouleau verruqueux (Betula pendula) | |
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| Règne : plantes (Plantae) | Sous-règne : plantes vasculaires (Tracheobionta) | Division : plantes à graines (Spermatophyta) | Sous-division : | Classe : plantes à fleurs (Angiospermae) | Sous-classe : dicotylédones (Dicotyledonae) | Super-ordre : hamamélidés (Hamamelidae) | Ordre : fagales (Fagales) | Famille : bétulacées (Betulaceae) | Sous-famille : | Genre : bouleaux (Betula) | Sous-genre : | Espèce : Betula pendula [Rothmahler, 1788], Betula verrucosa [Ehrhart, 1790], Betula lobulata [Kanitz], Betula rhombifolia [Tausch], Betula alba L.p.p | Variété : | Nom commun : bouleau verruqueux | Nom populaire : bouleau blanc, bouleau pendant, bouleau pleureur, bouleau à papier, boulard, bois à balais, biole, bech, brel, boule, boulû, arbre de la sagesse … |
| | | | gewöhnliche Birke, Hängebirke, Rauh-Birke, Warzen-birkeweiss-Birke | | silver birch, downy birch, European white birch | | | | | | | | bezuenn | | | | bedoll | | | | | | viseća breza, bradavičava breza | | vorte-birk, almindelig birk, birk, dun-birk, hvidbirk, hængebirk, rugrenet birk | | beatha dubhach | | abedul plateado, abedul blanco | | arukask, arukõiv, maarjakask, raudkask, õmmik | | | | rauduskoivu, hieskoivu, tunturikoivu | | bouleau verruqueux | | | | | | | | | | συμήδα η κρεμοκλαδής | | közönséges nyír, nyírfa | | | | hengibjörk, skógviður, vörtubirki | | betulla verrucosa, barancio, bidollo | | kārpainais bērzs | | berzas | | | | | | | | | | hengebjørk, bjerk, birk | | | | zilver berk, ruwe berk, gewone berk | | brzoza brodawkowana, brzoza biała, brzoza zwisła | | | | | | Береза повислая (бородавчатая) | | | | | | navadna breza | | vårtbjörk, hängbjörk, masurbjörk, glasbjörk | | výsledková listina | | | | Betula pendula |
| Étymologie latine | pendula = pendant. |
| Étymologie française | Les mots « béton » et « bitume » dériveraient de « betun », nom par lequel les Gaulois désignaient le goudron de bouleau, obtenu par carbonisation du bois de bouleau et de son écorce et utilisé pour l’imperméabilisation des peaux et des toitures. |
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| | | Catégorie de plante |
| | Hauteur de la plante | De 20 à 25 m. |
| Espèces semblables | Sur les prairies tourbeuses et à l’étage montagneux (entre 1000 et 1500 m), on trouve une espèce proche, le Bouleau pubescent (Betula pubescens) avec des feuilles et des ramules légèrement feutrés et velus, et dont dont l’écorce reste lisse. |
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| | Description de la tige | Il est reconnaissable à son tronc rugueux. Ses branches sont fines d’abord érigées puis retombantes. L’écorce est mince et lisse, et se desquame en très fines lamelles horizontales. Quand elle vieillit, son écorce se creuse de profondes crevasses à la base du tronc, devenant noirâtre et épaisse. | | Comme son nom l’indique, le bouleau verruqueux présente sur ses rameaux quand ils sont jeunes, de petites verrues grisâtres résineuses parfois très abondantes. Ses rameaux sont grêles, très souples, pendants et glabres. | |
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| | Description des feuilles | Les feuilles du bouleau verruqueux sont simples, alternes, disposées sur trois rangs. Les feuilles sont triangulaires, rhomboïdales-ovales, à base tronquée, terminées par une longue pointe parfois effilée. Les feuilles sont bordées d’une double rangée de fines dents. Les feuilles sont pétiolées ; le pétiole est long, fin, portant de petites verrues résineuses. Feuilles glabres, portent au revers des glandes résineuses. | Six paires de nervures se terminant chacune par une dent pointue, elle-même entourée de 2-3 petites dents triangulaires. Il a des bourgeons ciliaires, des feuilles très changeantes avec de longs pétioles, et des jeunes feuilles ainsi que des ramules velus. | |
| Dimension des feuilles | Feuilles de 3 à 7 cm. |
| Couleurs des feuilles | Les feuilles sont vert foncé dessus, plus pâles et visqueuses dessous et prennent avant de tomber une magnifique teinte jaune doré. | |
| Végétation | Mois | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 |
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Végétation | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
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| | Description des fleurs | Arbre monoïque. Les fleurs, unisexuées, sont réunies en inflorescences sessiles et pendantes pour les mâles, pédonculées pour les femelles. | | Les chatons mâles sont groupés par 2-4 en chatons dressés puis pendants à l’extrémité des anciens rameaux. Les chatons mâles sont droits, et se recourbent tardivement. Les chatons mâles mesurent de 30 à 60 (100) mm. | | Les fleurs femelles forment des chatons dressés, plus petits, à l’extrémité des nouveaux rameaux. Elles sont groupées par 6 à l’extrémité d’un pédoncule dressé sur le rameau, à la base des chatons mâles. Les chatons femelles sont pédonculés, droits et écartés. Ils mesurent et de 2 à 4 cm de longueur seulement. Ils se renforcent ensuite et deviennent retombants. Les fleurs femelles isolées fécondées se transforment en groupes de fruits à écailles membraneuses. | |
| Couleurs des fleurs | Les chatons mâles sont jaunes, devenant jaune pâle au mois d’avril, lors de la libération du pollen. | |
| Parfum des fleurs |
| Pollen | Pollen allergène d’arbres le plus important ; environ 8 % de la population sensibilisé ; production de pollen très importante, avec cependant des différences annuelles notables ; réaction croisée avec le noisetier, l’aulne, le charme et les aliments comme les fruits et les noix. | |
| Floraison | Le bouleau fleurit en avril - mai. | Mois | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 |
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Floraison | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
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| | | | Pérennité |
| Plantation |
| Multiplication | Graines ailées, dispersées par le vent. |
| Croissance | Après 20 ans, la croissance se ralentit et cesse vers 50 ou 60 ans. |
| Récolte |
| | Longévité | Une centaine d’années au maximum. |
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| | Milieux | | Le bouleau verruqueux est peu exigeant, il pousse dans des terrains variés. Le bouleau blanc est peut-être l’arbre le plus adaptable et, du point de vue écologique, le plus plastique. De part sa grande adaptation à tous les sols, il n’est pas rare de le voir pousser à des endroits où aucun autre arbre n’a réussi à s’implanter. Il s’accroche même dans des conditions presque impossibles. Dans les collines et les endroits montagneux. Très commun dans les bruyères et toutes les forêts. Ses semis envahissent les sols nus, les forêts dégradées. C’est un colonisateur qui prépare le terrain pour la forêt à venir. Il s’installe sur les friches industrielles, les coupes à blanc et, en l’espace de quelques années, forme des peuplements denses. Le Bouleau fait partie de nombreux peuplements naturels et il forme des monocultures assez étendue. | |
| Sols | La plupart du temps sur des sols pauvres, secs ou humides, caillouteux. Il préfère les sols siliceux ou argileux. C’est un habitué des sols légers et sablonneux. Ses semis envahissent les sols nus, les forêts dégradées. C’est un colonisateur qui prépare le terrain pour la forêt à venir. Il enrichit le sol de la forêt, précieuse essence d’arbre protégée. |
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| Originaire d’Europe et de Sibérie. |
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| | Distribution globale | Depuis le Paléocène, les bétulacées sont très répandues dans l’ensemble de l’hémisphère Nord, surtout en Asie. Les bouleaux actuels continuent à vivre exclusivement dans cet hémisphère. Il croît dans l’ensemble de l’Europe, en Sibérie jusqu’au massif de l’Altaï. Le bouleau pendant forme dans les régions nordiques des forêts pures ; ailleurs, il est associé à d’autres espèces. En France, le bouleau verruqueux est fréquent partout, sauf dans le midi de la France. Surface : 158 290 ha (verruqueux et pubescent). |
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| | | Propriétés du bois | Son bois assez dur, homogène, blanc, conserve néanmoins une bonne élasticité. Cette caractéristique lui permet d’affronter des tempêtes, sans gros dégâts sur ses branches maîtresses. Le bois de bouleau est flexible et raide mais peu porteur. Très élastique et très résilient. Bois peu durable à l’air. |
| | Densité du bois | De 0,5 à 0,7 kg par dm³. |
| Travail du bois | Offrant une très bonne résistance à la flexion et à la compression, il se scie facilement, est apte au tranchage et au déroulage. Le bois du bouleau résiste mal aux intempéries. Sujet à la pourriture, il doit être séché rapidement. |
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| | Utilisations médicinales | | L’écorce est diurétique, laxative et fébrifuge. La sève combat les calculs rénaux. Les bourgeons sont efficaces contre l’arthrose, la constipation, l’asthénie sexuelle et la décalcification des os. Les jeunes feuilles on un effet diurétique. Les feuilles constituent un puissant diurétique permettant l’élimination des chlorures et de l’acide urique. Elles sont sudorifiques et dépuratives. Le goudron de bouleau (Pix betulae) est aussi une matière importante en pharmacologie. |
| Utilisations culinaires | En avril, la sève des vieux arbres, sert à produire après fermentation, une boisson mousseuse déjà connue vers 1200, le vin de bouleau. |
| Utilisations économiques | | Les longs rameaux retombants servaient autrefois à fabriquer des balais rustiques. L’écorce complète, presque imperméable à l’eau, sert encore aujourd’hui en Scandinavie d’isolant pour les toits. Le bois et l’écorce blanche se détachant en lanières horizontales, donne par carbonisation, le goudron de bouleau utilisé comme conservateur pour le cuir et le bois, pour l’imprégnation des peaux et pour l’imperméabilisation des chaussures. La suie de bouleau servait également pour la préparation de l’encre noire d’imprimerie. |
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| | Mythes | Mythologie romaine : les verges de bouleau ont été utilisées pour la flagellation et la purification des condamnés. |
| Symboles | Dans l’astrologie celtique le bouleau symbolise l’inspiration. |
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