La fouine est un petit mammifère carnivore de la famille des mustélidés, qui comprend des animaux comme la martre, le putois ou le vison.
Ne pas la confondre avec la martre, qui vit en forêt, et dont le pelage est plus foncé. Contrairement au putois, les glandes anales de la fouine ne servent pas de moyen de défense, mais uniquement pour le marquage.
Morphologie
La fouine a une allure typique de mustélidé : le corps est svelte, allongé, les pattes sont courtes et la queue est longue et touffue.
Museau pointu.
Ses oreilles rondes sont relativement plus grandes que celles des autres mustélidés.
La fouine possède 38 dents.
Elle a la taille d’un petit chat.
Pattes antérieures longueur 3,5 cm largeur 3 cm.
Pattes postérieures longueur 4 cm largeur 3 cm.
Coussinets visibles.
Comme c’est le cas chez tous les mustélidés, le mâle est nettement plus gros et plus lourd que la femelle.
Le corps de la fouine mesure environ 45 à 55 cm jusqu’à la queue. Celle-ci représente la moitié de la longueur du corps. Son poids varie de 1,3 à 2,3 kg.
Longueur
De 42 à 50 cm.
Queue
De 23 à 36 cm.
Hauteur
Environ 12 à 15 cm.
Poids
Mâle : de 1,7 à 2,5 kg.
Femelle : de 1,1 à 1,5 kg.
Coloris
La fouine est recouverte d’un délicat pelage gris brun ou brun, avec une bourre blanche ou grisâtre.
Le museau est clair.
Une tache blanche décore la gorge et la poitrine ; cette tache est fourchue ou non, atteint les épaules et descend généralement jusque sur les pattes et est souvent divisée en deux par une ligne foncée (chez les sujets de Crète (Martes foina cretica) cette tache est minuscule ou même absente).
Les dessous des pattes n’est pas velu.
Capacités physiologiques
Elle se déplace avec souplesse, grimpe avec agilité, est capable de bonds importants, et nage très bien. Elle est aussi agile que la martre dans les arbres mais est moins assurée sur les troncs, elle chasse surtout au niveau du sol. Très souple, la fouine grimpe très bien aux arbres et peut se faufiler dans un trou de 8 cm de diamètre.
C’est un animal doué pour des prouesses acrobatiques défiants les lois de la gravité.
Vision et ouïe perçantes.
Remarques
Espèces semblables
Martre, vison, putois, putois sibérien.
Elle ressemble à la martre et à la zibeline mais est un peu plus lourde et massive. La taille et l’aspect de la fouine sont proches de ceux de la martre, mais elle est légèrement plus trapue. Elle se distingue aisément de la martre par la tache blanche qui orne généralement sa poitrine, et qui se divise en deux à proximité des pattes avant. Contrairement à la martre, sa bavette se divise en deux et se prolonge sur les pattes antérieures. De plus la fouine a une bavette de couleur blanche, tandis que pour la martre, elle est plus dans les tons ocres. Elle diffère aussi de la martre par la plante des pieds non velue, des oreilles plus petites et plus étroites, un museau plus court et plus large.
Elle diffère aussi de la martre par la 3e prémolaire supérieure dont la courbe externe est convexe.
À gauche : fouine (tête et corps : environ 47 cm pour un poids de 0,8 à 2,5 kg ; hauteur au garrot de 12 cm).
À droite : martre (tête et corps : environ 45 cm pour un poids de 1,3 à 2,3 kg ; hauteur au garrot de 15 cm)
Elle émet des caquètements aigus, des grondements, des soufflements.
Le signal d’alarme est un « euff » grave.
Pendant le rut, elle pousse des cris perçants.
Les échanges vocaux sont fréquents entre la mère et ses petits. Elle mène grand tapage à l’émancipation des jeunes en début d’été et lors de joutes territoriales.
Crotte gris foncé à noire torsadée, effilée à une extrémité, avec poils, plumes, os, pépins de baies, des noyaux de cerises et autres fruits et des restes d’aliments humains pris sur les tas d’ordures.
12 par 80-100 mm.
Sur pierre, tronc, souche (marquage territorial).
La fouine abandonne sur le sol des crottes à odeur désagréable, des traces odorantes ou des dépôts d’urine. Ces fèces sont laissées en tas (contrairement à celles de la Martre) à proximité de son gîte.
Souvent à proximité des habitations, dans lesquelles elle pénètre et s’installe souvent.
Elle fait cela pour marquer son territoire et laisser des signes de reconnaissance à ses partenaires.
Ces dépôts peuvent encore servir à repérer un gîte, une cachette de nourriture ou un itinéraire, comme les cailloux blancs du Petit Poucet !
Les laissées de la fouine ressemblent fort à celle de la martre ; il est donc assez difficile de les différencier… si ce n’est par le lieu de la trouvaille (grenier= fouine, forêt=martre) ou par l’odeur qui serait « musquée » pour celle de la martre …
Les pattes de la fouine laissent des empreintes caractéristiques dans la poussière des chemins et des greniers.
Cinq pelotes en cercle avec griffes et une pelote en arc de cercle … Pas besoin de faire une longue enquête pour identifier le visiteur de la nuit !
Chaque patte se termine par cinq doigts armés de griffes qui laissent tous une impression sur une bonne empreinte. Cependant, il arrive souvent que le doigt interne ne marque pas. Les griffes sont presque toujours apparentes. Outre les pelotes digitales, il y a quatre petites pelotes plantaires (ou palmaires) disposées en demi-cercle et remplaçant le coussinet central. Sur l’empreinte, elles forment trois dépressions rondes, très rapprochées. En plus de ces pelotes, la patte antérieure possède une pelote carpienne ronde, située en arrière des précédentes et du côté externe.
Quand l’animal s’appuie sur toute la surface de la patte antérieure (qui est assez courte), une empreinte bien nette porte l’impression de cette pelote carpienne. Elle constitue donc un bon indice pour reconnaître qu’il s’agit de la patte antérieure.
Les empreintes de la fouine et de la martre sont presque identiques et il est très difficile de les distinguer. Toutefois, celle de la martre est un peu plus grande et plus large que celle de la fouine et ses contours paraissent effacés. Ceci vient du fait que la pilosité de la face plantaire est si développée chez la martre en hiver que les poils recouvrent complètement les pelotes. Au contraire, chez la fouine, on voit presque toujours très bien les pelotes.
Sur un sol assez ferme, l’empreinte de la fouine mesure environ 3,5 cm de longueur et 3,2 cm de largeur alors que celle de la patte postérieure a 4 cm par 3.
L’empreinte de la martre atteint de 4 à 5 cm. Dans la neige poudreuse les empreintes peuvent être beaucoup plus grandes (souvent deux fois plus ou même davantage).
D’allure lente, la fouine progresse principalement par petits bonds.
La longueur du pas est généralement assez faible. Les deux espèces se déplacent surtout en bondissant, mais il leur arrive aussi parfois de marcher ou de trotter et l’empreinte de la patte postérieure se trouve souvent derrière celle de la patte antérieure.
Les empreintes des bonds sont caractéristiques et leur aspect est voisin chez la plupart des mustélidés. Les différentes empreintes de chaque voie sont toujours très groupées. En règle générale, l’une des empreintes postérieures (ou les deux) se trouve confondue avec celles des pattes antérieures et on voit seulement trois empreintes ou même une série d’empreintes doubles.
En suivant la piste d’une martre ou d’une fouine, on constate que la disposition des empreintes change constamment bien qu’il s’agisse du même animal et on ne trouve presque jamais deux voies vraiment identiques. C’est surtout dans la neige épaisse que la piste a l’aspect d’une succession d’empreintes doubles ; celles-ci se trouvent très rapprochées, mais souvent légèrement décalées l’une par rapport à l’autre.
La longueur du pas peut varier de 40 cm à près d’un mètre.
Bonds normaux: 50-60 cm, à découvert: 80-120, fuite: 150
La fouine est un animal aux activités essentiellement nocturnes.
C’est au sol qu’elle chasse, elle investit les terriers, les poulaillers, les volières et parcs d’élevages où elle commet de considérables ravages. Les territoires de chasse sont très variés : lisières des bois, haies et talus, vergers, jardins et abords des habitations. Ils peuvent concerner une aire de 50 à 150 ha et jusqu’à 300 pour certains individus. En ville, il est très petit et la fouine le parcourt plusieurs fois chaque nuit. À la campagne, elle est généralement solitaire, mais en ville 4 ou 5 Fouines peuvent se nourrir ensemble. Sa voix est semblable à celle de la Martre, mais elle est beaucoup plus bruyante même en dehors de la période de rut. Elle lance des chuintements.
Pendant la journée, la fouine gîte dans les anfractuosités de rochers, les vieux terriers de renards, les taillis d’épineux, les tas de bois ou de brindilles, les vieux murs, les greniers et autres endroits où elle peut se cacher. Elle n’hiberne pas.
Devenue une commensale de l’homme, la fouine peut provoquer des dommages. Dans les greniers où elle s’installe, elle peut endommager les panneaux d’isolation et les câbles électriques. En Europe centrale, elle a pris l’habitude de s’abriter sous le capot des voitures, où elle détériore les fils électriques. Elle s’attaque également aux câbles électriques dans les transformateurs et les gares. Ces dégâts sont souvent provoqués par les jeunes qui mordillent à peu près tout pour en tester la comestibilité. À l’automne, les dégâts sont moins nombreux, car les jeunes ont acquis de l’expérience.
Elle est presque exclusivement nocturne. Ses mœurs sont territoriales . Elle se déplace principalement sur le sol et grimpe moins agilement que la martre. Elle s’installe dans des trous, des fentes de toutes sortes dans les bâtiments (granges).
Exclusivement nocturne. Elle grimpe très bien sur les murs, et les toits, et souvent dans les arbres, mais moins souvent que sa cousine la martre. La fouine est très bruyante lors du rut qui a lieu en juillet-août.
Sociabilité
L’espèce est généralement solitaire mais, en ville, 4 à 5 fouines peuvent se nourrir ensemble.
Toutes les femelles ne se reproduisent pas chaque année. Les femelles ne se reproduisent qu’à l’âge de 1 an. Toutefois, il arrive que des femelles de moins d’un an se reproduisent. Ce phénomène pourrait constituer une réponse à une augmentation de la pression de prélèvement.
Parade nuptiale
Accouplement
Le rut a lieu au milieu de l’été de juin à août.
Reproduction en juillet-août, mais la gestation n’a lieu qu’en janvier-février. Naissance de 2 à 4 jeunes en mars-avril, après quoi le mâle est chassé.
L’accouplement se situe en été. À cette période, les fouines sont facilement repérables car elles sont très bruyantes. Le développement des embryons ne commence qu’au mois de janvier et c’est en mars-avril que naissent les deux à cinq jeunes.
Gestation
L’accouplement a lieu en juillet et août, mais les petits naissent au printemps suivant, car les ovules fécondés ne s’implantent dans la paroi de l’utérus de la femelle que huit mois (de 230 à 275 jours) après le rut.
La durée de gestation est de 28 à 30 jours pour certains auteurs et 56 pour d’autres.
Comme pour la martre, la gestation est différée.
Suite aux accouplements en juillet et au phénomène de nidation, l’implantation des blastocytes n’est entamée qu’en février. Le développement de l’embryon prendra environ un mois.
Mise bas
Les naissances interviennent donc généralement en avril ou en mai de l’année suivante.
Les naissances ont lieu de mars à avril, voire jusque début mai.
Portées
Il n’y a qu’une seule portée par an.
Le nombre de jeunes par portée est en moyenne de deux à trois.
Nourrissage
Seule la femelle s’occupe des jeunes.
La femelle possède 4 tétines.
Ouverture des yeux
Les petits naissent nus et aveugles et sourds ; ils ouvrent les yeux au bout de 5 semaines.
À la naissance, ils arborent un pelage blanchâtre et peu fourni qui deviendra gris.
Sevrage
La femelle les allaite pendant 6-8 semaines, les jeunes sortent du gîte à 8 ou 10 semaines et chassent à trois mois où ils ont atteint leur taille adulte, et ils s’émancipent.
À l’âge de 4 mois, les jeunes prennent leur fourrure brune, et ils deviennent indépendants de leur mère en apprenant à chasser leurs proies.
La mère et les petits ont de fréquents échanges vocaux.
Le lien familial se dissout à l’automne suivant leur naissance.
Émancipation
Ils accompagnent leur mère pendant 2 à 3 semaines. Autonomie à 3 mois.
Plus de la moitié des jeunes meurt avant leur première année.
Prédateurs
Renards, chats sauvages, martre, blaireau et hibou grand-duc sont les principaux prédateurs de la fouine.
Maladies
Rage, gale, bronchite.
Longévité
La fouine peut vivre jusqu’à 17 ans (en captivité), mais rares sont les fouines qui peuvent atteindre plus de 10 ans d’âge. L’espérance de vie à la naissance ne dépasse pas trois ans. Dans la nature, les causes de mortalité sont nombreuses : pièges, tir, trafic routier surtout au début du rut.
La moitié des jeunes meurt durant leur première année.
Opportuniste, la fouine est capable de s’adapter à différents aliments. Son régime alimentaire est composé de petits animaux de toutes sortes. Elle est aussi capable de s’attaquer à un lapin ou a une poule. Cependant, l’alimentation de la fouine est constituée pour une bonne part par les petits mammifères et ils représentent de loin les proies principales en hiver. Les espèces les plus fréquemment capturées sont les rats, les souris, les campagnols, les mulots, les musaraignes et le surmulot. Elle est d’ailleurs l’un des seuls carnivores proches de l’homme à s’attaquer avec succès à ce rongeur.
L’été la fouine traque inlassablement perdrix, cailles, alouettes, levrauts, mais elle se nourrit également de rats, de mulots, de souris qu’elle capture dans les plaines ou les greniers.
La fouine se nourrit également d’oiseaux et d’œufs, de vers de terre et d’insectes, ainsi que de fruits. Localement elle est presque entièrement frugivore, insectivore et détritivore, car elle ne dédaigne pas ni les charognes, ni les détritus ménagers abandonnés par les hommes.
Du fait de ses préférences alimentaires pour les rongeurs, et de la prédation qu’elle exerce sur le « rat d’égout », on peut affirmer que la fouine nous rend service en assurant une sorte de police sanitaire. Elle est souvent actuellement persécutée sans remords alors qu’à l’époque romaine, elle était adoptée pour capturer les souris et dératiser les habitations. Elle débarrasse les maisons des souris et rats mieux que ne saurait le faire le meilleur chat.
Son régime est surtout carnivore. Elle mange des petits mammifères (campagnols, mulots, taupes souris, musaraignes) jusqu’à la taille du Lapin, des oiseaux jusqu’à la poule domestique, des œufs ; des reptiles, des amphibiens, des insectes, des vers ; des fruits (cerises, prunes). Elle capture volontiers des volailles, des pigeons, des lapins domestiques ainsi que des rats.
La fouine vole quelques œufs de poule, en échange, elle fait une très grande consommation de souris et autres rongeurs. Elle mange aussi les petits oiseaux et leurs œufs (beaucoup de moineaux), ainsi que fruits, baies et insectes.
Des rongeurs : mulots, campagnols, et parfois même des lapins, mais aussi des oiseaux, comme par exemple, les poules. Elle se nourrit également de déchets et d’œufs, et l’été, elle mange beaucoup de fruits.
En contexte non-anthropique, la fouine exploite avant tout les fruits sauvages : sorbes, mûres, framboises ainsi que sureau noir, myrtilles et prunelles constituent l’essentiel de son alimentation. En second rôle, ce sont les mammifères, principalement les campagnols et les mulots qui sont consommés. Les oiseaux, surtout les passériformes et leurs œufs, de même que les insectes ont une importance variable suivant les stations étudiées. Dans certaines études encore, les lombrics sont apparus comme des proies très fréquentes.
En zone rurale, la fouine met à profit les ressources qui lui sont offertes par la proximité de l’homme : fruits domestiques, volaille, déchets de cuisine. L’alimentation semble reposer toutefois sur l’exploitation de sources « sauvages » de nourritures, notamment des petits mammifères, des rongeurs en particulier. Parmi les oiseaux, les espèces les plus fréquemment consommées sont de petits passereaux, moineaux et merles, et corvidés. Les pigeons ramiers et domestiques figurent également en bonne place, de même que les œufs chapardés dans les fermes (poule, oie, canard) ou provenant du pillage de nids d’oiseaux sauvages (merle, ramier, …)
En milieu urbain, les fouines s’alimentent principalement de fruits de toutes sortes, tant sauvages que cultivés : cerises, arilles d’if, prunes, pommes, poires, mûres, sorbes, baies de sureau ou de ligustrum, raisins, voire mandarines ! Les oiseaux figurent également en bonne place, notamment les pigeons, moineaux et étourneaux. Les mammifères semblent en revanche peu consommés. Enfin, la fréquence des déchets ménagers est parfois assez élevée. Elle a la réputation, dans certaines régions, de s’attaquer aux durites de voitures.
Le régime alimentaire de la fouine accuse d’importantes variations saisonnières. Des différentes études qui ont abordé le sujet, il apparaît que :
Le régime d’automne-hiver est très riche en fruits de toutes sortes ;
Les mammifères et les oiseaux (y compris les œufs) sont principalement capturés en hiver et au printemps. Ces proies montrent généralement un minimum en fin d’été et en automne ;
Les insectes sont plus fréquents dans le régime estival, voire automnal
Les charognes et déchets ménagers interviennent dans le régime surtout en hiver et au printemps.
Toutes les études publiées convergent sur plusieurs points :
la fouine est une espèce polyphage, omnivore, se nourrissant de petits mammifères, d’oiseaux, de reptiles, de grenouilles, d’œufs, d’insectes, de mollusques, de lombrics, de miel, de fruits divers ainsi que de déchets alimentaires humains. À l’occasion, elle se montre même charognarde ;
la fouine est opportuniste, exploitant les ressources les plus abondantes et les plus faciles d’accès ;
les mammifères, principalement rongeurs et lagomorphes, semblent constituer la base du régime alimentaire, mais leur importance peut être voilée par l’exploitation des ressources particulières (pigeons en ville par exemple) ou dont la disponibilité dans le temps n’est pas constante (fruits notamment).
Les « visites » dont elle se rend parfois coupable dans certains poulaillers font oublier - bien à tort - l’actif travail de dératisation quelle effectue gratuitement et en permanence aux abords immédiats des villages et des villes.
En Europe centrale, elle a pris l’habitude de s’abriter sous le capot des voitures et endommage les fils électriques. Cisaille également les câbles électriques dans les transformateurs et les gares. Les jeunes mordillent à peu près tout ce qui est nouveau pour eux afin de tester la comestibilité cela pourrait expliquer pourquoi les dégâts sont moins nombreux en automne, saison où les jeunes ont acquis de l’expérience.
La fouine a su s’adapter à de nombreux environnements. Selon les régions, elle occupe des habitats très différents. Elle fréquente les espaces découverts, les prairies à proximité d’eau, les coteaux rocailleux, les bois de feuillus et leurs lisières, mais aussi les forêts de montagne jusqu’à 2 400 mètres (au-dessus de la limite des arbres). Les carrières constituent aussi un lieu de gîte apprécié par les fouines. En Suisse, dans le nord et l’est de la France, et au sud de la RFA, elle est très fréquente dans les agglomérations, gîtant dans les granges et les greniers.
Elle vit dans les terrains rocheux, les carrières, les paysages de parc, la campagne cultivée, les bocages, les jardins. On la trouve localement dans les forêts claires ; les maisons abandonnées ou non, les hameaux, les villages, les villes : d’une façon générale à proximité des habitations.
Comme la martre, sa proche cousine, la fouine vit dans les régions boisées.
Toutefois, elle présente une tendance marquée à se rapprocher de l’homme et de ses habitations. On peut aussi la rencontrer dans les villages et jusque dans la banlieue des villes.
Habituellement en terrain rocailleux, à végétation clairsemée, et en dehors des forêts. Presque toujours à proximité des habitations humaines. Commune en Normandie, elle tend à être de plus en plus présente.
Vivant dans les greniers, les hangars, les tas de bois, les minces espaces des sous-toitures et les granges, mais ne sortant que la nuit, la fouine passe souvent inaperçue. Cet animal peut parfois être moins discrète à l’époque du rut ou de l’élevage des jeunes en raison de leurs sarabandes nocturnes ponctuées de cris aigus. Au printemps et en été, on entend fréquemment les bruits insolites que fait une famille de fouines dont les petits sont assez grands pour jouer et folâtrer avec leurs parents.
Sa souplesse, ses talents de grimpeuse et ses prouesses acrobatiques sont extraordinaires. Elles lui permettent d’établir ses quartiers dans des greniers, des combles ou des clochers qu’elle rejoint en escaladant agilement les murs. Mais de nombreux autres endroits lui permettent aussi de se reposer : buissons épais, amas de blocs, terriers, tas de bois, gros nids d’oiseaux,..
La grande faculté d’adaptation de cette espèce lui permet de vivre dans des milieux aussi différents que les zones de cultures, les villes, les forêts morcelées, les bocages,…
Vivant dans les greniers, les hangars et les granges, mais ne sortant que la nuit, la fouine passe souvent inaperçue. Cet animal peut parfois être moins discret à l’époque du rut ou de l’élevage des jeunes en raison de leurs sarabandes nocturnes ponctuées de cris aigus.
Sa souplesse, ses talents de grimpeuse et ses prouesses acrobatiques sont extraordinaires. Elles lui permettent d’établir ses quartiers dans des greniers, des combles ou des clochers qu’elle rejoint en escaladant agilement les murs. Mais de nombreux autres endroits lui permettent aussi de se reposer : buissons épais, amas de blocs, terriers, tas de bois, gros nids d’oiseaux. La grande faculté d’adaptation de cette espèce lui permet de vivre dans des milieux aussi différents que les zones de cultures, les villes, les forêts morcelées, les bocages …
Son habitat traditionnel est constitué par les forêts de feuillus, mais ses remarquables capacités d’adaptation font qu’on la rencontre également en zone urbaine. Son régime alimentaire, varié, est composé de petits mammifères, en particulier de rongeurs, d’oiseaux, d’insectes, de vers, mais également de fruits. On observe deux périodes d’accouplement, entre juillet et août, puis entre février et mars. Les jeunes naissent, avec un poids de 30 g, entre fin mars et début mai.
Territoire
De 100 à 300 ha.
Les territoires de chasse sont très variés : lisières des bois, haies et talus, vergers, jardins et abords des habitations. Ils peuvent concerner une aire de 50 à 150 ha et jusqu’à 300 pour certains individus.
Son territoire est très petit en ville, la Fouine le parcourant plusieurs fois chaque nuit.
Gîte
La fouine s’abrite dans un arbre creux, un tas de pierres, une carrière, un grenier, une grange, une ruine, un garage.
La fouine établit son gîte dans les maisons abandonnées ou non, les ruines, les tas de paille ou de bois. C’est là qu’elle passe la journée puisque son activité est purement nocturne.
Gîte dans les maisons, en particulier dans les greniers, entre les tuiles et le lambrissage, dans les tas de foins, ou de bois. Elle a aussi la fâcheuse habitude de faire son nid en creusant dans la laine de verre, recherchant la chaleur pour ses petits.
On la trouve dans toute l’Eurasie. Sa répartition géographique comprend l’Europe de la méditerranée à la Finlande.
En dehors de l’Europe, son territoire s’étend en Asie Mineure, au Proche-Orient, en Asie centrale jusqu’à l’Himalaya, dans l’ouest de la Chine et en Mongolie.
La Fouine se rencontre dans toute l’Europe, de la Méditerranée jusqu’au golfe de Finlande au Nord.
En France, elle est présente dans tous les départements sauf ceux de la Corse, mais sa densité variable selon les régions.
Elle reste plus ou moins active durant l’hiver. L’hiver ce mustélidé se rapproche des habitations qui ne craint pas la présence de l’homme, elle niche dans les cavités diverses, les greniers et les granges. La laine de verre des constructions modernes lui procurent une protection idéale pour l’hiver et mettre bas.
Début des années 1980, la fouine était considérée comme une « espèce sensible ». Depuis lors, cette espèce anthropophile et opportuniste a regagné progressivement le terrain perdu, sans que les densités de population n’aient cependant atteint leurs niveaux d’antan.
Menaces
La valeur de sa fourrure est du même ordre que celle de la martre.
Piège à œuf destiné à la capture des fouines.
Dégâts et nuisances
La fouine tue tout ce qui bouge, c’est pourquoi, elles font des carnages dans les poulaillers. En effet, les poules effrayées vont s’agiter dans tous les sens, et la fouine va les tuer jusqu’à ce que plus rien ne bouge.
Les méfaits de la fouine sont caractéristiques car quand ce mustélidé ne peut emporter sa proie, celle-ci se contente de la tête, non sans avoir pris la peine de tuer plusieurs victimes, probablement par excitation.
1. Les chasseurs ne peuvent rien reprocher de particulier à la Fouine Étant donné le secteur très particulier qu’elle exploite à savoir le voisinage des maisons, généralement très pauvre en espèces « gibier », étant donné d’autre part son régime en grande partie frugivore, mais aussi grande consommatrice de petits rongeurs, la fouine est un prédateur auquel aucun reproche cynégétique sérieux ne peut être fait.
Les seuls « crimes » qui lui soient reprochés sont donc ceux qu’elle est amenée à commettre, de manière épisodique, dans les poulaillers et autres petits élevages.
2. Les carnages épisodiques de la fouine dans les poulaillers, et autres petits élevages : explication La Fouine se livre parfois à des carnages spectaculaires qui défrayent la chronique et ne font qu’entretenir la mauvaise réputation dont souffrent les « nuisibles » en milieu rural.
Entrée dans un poulailler où les poules se mettent soudain à crier, à battre des ailes et à voler en tous sens, la Fouine manifeste une sorte de « frénésie de mise à mort ». Les mouvements des futures proies agiraient comme un stimulus déclencheur du comportement de prédation chez la fouine. Au comble de l’excitation, elle tue ainsi tous les animaux les uns après les autres et ne s’arrête que lorsque le calme est totalement revenu.
Problèmes posés
La fouine a une très mauvaise réputation. Deux reproches sont parfois adressés à la fouine :
Ses sarabandes nocturnes, surtout en période de rut, qui sont la cause de bruit dans les greniers ou les faux plafonds ;
Ses incursions dans les poulaillers mal fermés la nuit qui se ponctuent par la perte de volailles.
Compte tenu de son rôle positif dans la lutte contre les rongeurs qu’il est préférable de lui laisser assurer, il ne faut donc ni la piéger, ni l’empoisonner. Outre qu’il s’agirait de pratiques cruelles, ce serait de fausses solutions car d’autres fouines occuperaient la place laissée vacante par l’élimination des premières.
Il existe des solutions simples :
Chaque soir, fermer soigneusement les portes des poulaillers.
Obturer les accès aux greniers et autres lieux. Veiller à ne pas emprisonner la fouine à l’intérieur. Effectuer ce travail à l’automne quand les jeunes ont abandonné leur gîte ou poser des manchons grillagés qui permettront la sortie mais interdiront toute entrée.
Badigeonner les lieux fréquentés avec un répulsif. Si l’on n’apprécie pas d’utiliser des produits tels le pétrole ou le carbolineum, mieux vaut les remplacer par un parfum de basse qualité efficace à coup sûr.
Isolation des habitations (laine de verre), automobile.