La ville close de Dubrovnik en Croatie - Le quartier des Franciscains

Le couvent franciscain et son église furent construits à partir de 1337 dans un style très traditionnel romano-gothique.

Le séisme de 1667 a presque entièrement détruit l’église des Franciscains, l’une des plus riches et des plus belles églises ragusaines de l’époque.

Lors du Festival d’été de Dubrovnik et des autres manifestations culturelles qui se déroulent en ville pendant toute l’année, l’église franciscaine se transforme en une salle de concert dont l’ambiance est unique et inoubliable.

Visite de 6 h 30 à 12 h, 16 h à 19 h 30.

Ce cloître, plus petit et occupé par un jardin, est réservé aux moines et n’est donc pas accessible au public. On peut cependant le voir du haut des remparts, en montant l’escalier jouxtant la Porte de Pile.

La bibliothèque ne se visite pas.

Outre les souvenirs de la plus ancienne pharmacie du pays, le musée présente une intéressante collection d’art sacré, où l’on distingue un sobre reliquaire de la tête de sainte Ursule (XIVe-XVe siècle), à la facture étonnamment moderne, et une merveilleuse croix de procession de Jean de Bâle (1440).

Le musée renferme de nombreuses œuvres d’art dont un imposant tableau représentant la ville de Dubrovnik avant le tremblement de terre de 1667, rare vestige de cette période, qui permet de se faire une idée de la ville à l’âge d’or de Raguse, et qui permit d’ailleurs de reconstruire la cité en respectant au mieux les anciens plans.

Notez aussi un détail insolite : dans le mur, on a préservé et encadré l’obus qui a percé le mur durant le siège de 1991-1992 ainsi que le trou qu’il a fait.

Le musée est ouvert de 9 h à 15 h tous les jours.

Entrée payante : 20 kunas pour les adultes, 10 kunas pour les enfants.

La pharmacie réunit tout l’inventaire de la pharmacie ancienne et, avec ses anciennes étagères de bois, ses antiques ustensiles et accessoires utilisés au Moyen Âge, ses laboratoires, et ses vieux ouvrages, elle représente une collection unique en son genre.

Quand elle ferma ses portes, on la déménagea dans un « nouveau » local, installé dans une autre galerie du cloître.

En ressortant, on peut s’arrêter, sous le passage couvert, à la pharmacie actuelle du monastère : sous les jolies boiseries baroques, on peut y acheter les préparations et crèmes que la communauté fabrique toujours selon d’anciennes recettes.

Son cloître est entouré de quatre ailes avec arcades au rez-de-chaussée ; l’aile nord, seule, a conservé ses arcades au premier étage. Dans la cour du couvent, le puits, de provenance inconnue, a été sculpté dans la deuxième moitié du XVe siècle par des tailleurs de pierre locaux. Malgré les caractéristiques dominantes du style renaissance, très proche des chapiteaux du Palais du Recteur, on note dans sa décoration certains motifs archaïques représentatifs du bestiaire roman.

Ici, des générations de jeunes filles nobles recevaient une éducation soignée, avant qu’au XVe siècle les murs du monastère n’abritent un orphelinat, l’un des premiers d’Europe.

Au XVe siècle, à partir de 1434, une partie du monastère servit d’orphelinat et abrita l’hospice des enfants abandonnés et des enfants nés hors mariage, l’un des premiers établissements de ce type dans le monde.

Sous l’occupation française, à l’époque de Napoléon, les autorités françaises, fidèles à la tradition civilisatrice de la France, ont dissout le monastère pour transformer le bâtiment en entrepôt de munitions, puis en écurie.

Tout près, rue Dominko Zlatarić, les mères venaient déposer leur enfant au creux d’une niche pour qu’il fut recueilli.

Le cloître du monastère est désormais transformé en restaurant, le Jadran.

L’église fut construite par des maîtres de l’île de Korčula, Petar Andrijić et son frère, entre 1520 et 1528. Ces bâtisseurs ont réussi à accorder la beauté de la petite église, de sa façade trilobée et de sa décoration sculptée, avec celle de l’espace environnant, créant ainsi un joyau de l’architecture de style Renaissance à Dubrovnik.

Elle mêle des éléments d’architecture gothique sur sa façade Renaissance. La fenêtre frontale en rosace est typique de l’époque de la Renaissance en Dalmatie.

Cet édifice à nef longitudinale et abside saillante de plan circulaire reste un des monuments les plus importants de la Renaissance à Raguse, malgré certains éléments gothiques (voûte nervurée, arcs de fenêtre en lancettes).

À l’intérieur de l’église, on peut contempler un superbe tableau de l’Ascension peint par Pietro Antonio da Urbino en 1528.

L’église n’a pas subi de dégâts lors du séisme suivant de 1667 et est restée en l’état jusqu’à nos jours : c’est l’unique église Renaissance de Dubrovnik.

L’église Saint-Sauveur accueille aujourd’hui des concerts et des expositions.

Entrée payante : 30 kunas.

Pharmacie : tous les jours sauf dimanche, de 7 h à 19 h ; samedi de 7 h 30 à 15 h.

Site sur la Toile : http://www.malabraca.hr