Yeux écartés chez le femelles et rapprochés chez les mâles.
1 rangée de soies hypopleurales.
4ème nervure brusquement coudée dans sa partie distale.
Post-scutellum saillant et convexe.
Cuillerons bien développés largement réunis aux bords du scutellum.
Toutes sont hérissées de poils et leurs ailes sont légèrement écartées au repos ; quand elles sont à la recherche d’un hôte, les femelles ont un vol « affairé » très caractéristique.
Œufs macrotypes déposés sur l’hôte ; la larvule pénètre dans l’hôte en perçant le tégument.
Œufs microtypes nombreux, déposés sur le végétal et ingérés par l’hôte.
Éclosion
Larve
Les larves sont toujours endoparasites des chenilles et d’autres stades pré-imaginaux des insectes : les femelles déposent leurs œufs (ovipares) ou leurs larves (vivipares) sur les larves d’Insectes (l’hôte sert de réserve de nourriture fraîche en rentrant dedans!).
Certains attaquent les adultes des punaises et des sauterelles.
Un seul asticot par hôte.
Certains Tachinides sont vivipares : leurs larves, très agiles, circulent sur les plantes ou se dressent pour accrocher l’hôte qui passe à leur portée :
Pales pavida, parasite polyphage
Dexia rustica, parasite du hanneton
Tachina (Echinomyia) fera, parasite des chenilles de Noctuelles
Phryxe caudata, parasite des chenilles processionnaires
Ecto(Phasia) crassipennis, parasite d’Hémiptères
Tachina (Echinomyia) grossa, parasite de Sphingides, Lasiocampides …
Tachina larvarum, parasite de nombreuses chenilles …
Nymphe
Exemple de pupaison d’un Tachinide à l’extérieur de son hôte chenille (Arctide ou Noctuelle ??) dans lequel la larve s’est développée en endoparasite.
Ce sont donc des auxiliaires utilisés en lutte biologique (on doit aux Tachinides plusieurs réussites de lutte biologique dans les régions tropicales : contre les « foreurs » de la canne à sucre, contre la Zygène du cocotier…)