Semblable au geai des chênes par la taille et la couleur, mais plus élancée quand elle est perchée.
Morphologie
Sexes semblables.
Adulte avec la tête, le cou, le dos et le dessous du corps rose brunâtre pâle, d’un rosé plus chaud sur la poitrine. Longue huppé érectile, formée de plume roses avec le bout noir et blanc ; tache blanche au croupion. Au posé, ailes et épaules barrées de noir et de blanc crème, la barre antérieure étant orange pâle. Queue noire traversée d’une bande blanche près de la base. Sous-caudales blanchâtres. En vol primaires noires avec un croissant blanc près de l’extrémité.
Jeunes : juvénile plus terne que l’adulte, avec de barre crème sale et un bec plus court.
Points d’identification :
Grande huppé rose brunâtre striée de noir.
Le dessus des ailes noirs avec une grande barre alaire blanche.
Son chant caractéristique, auquel elle doit son nom, et que l’on peut entendre jusqu’en juin, est formé de trois notes répétées : « hou pou pou, hou pou pou… ».
Cri
Chant
Cris forts et rauques, le chant du mâle ressemble à un « oup oup oup » qui s’entend de loin.
Avec son vol papillonnant mettant en évidence les motifs noirs et blancs de ses ailes, et sa huppé formée de plumes rousses à pointe noire, elle ne passe pas inaperçue. À terre, quand elle cherche des insectes avec son bec long et arqué, elle est par contre beaucoup plus difficile à repérer. Il est très difficile de trouver la huppé fasciée, on la voit souvent que par surprise, s’envolant d’un perchoir ou d’un jardin. Quand on l’aperçoit, l’identification ne pose aucun problème. Sa huppé et sa coloration vive de rose et du noir et blanc rayé, ne se voient sur aucun autre oiseau d’Europe.
On peut la chercher au printemps dans les vergers à cerises ou les grandes étendues d’herbes près d’une forêt de feuillus. C’est à ces endroits qu’une rencontre est la plus probable. Attention l’oiseau est très farouche, emmener une paire de jumelle ou un longue-vue est quasiment nécessaire. À l’époque des nids elles sont particulièrement craintives.
La nidification se fait dans un trou d’arbre, de rocher ou de mur.
Nid
La huppé fasciée occupe fréquemment d’anciennes loges de Pics, mais se contente souvent d’une anfractuosité dont l’ouverture se réduit à une simple fissure. Elle édifie un nid assez simple : nu ou simple amas de débris végétaux.
Nichoir
Nombre de couvées
Il y a parfois une seconde ponte.
Ponte
Ponte d’avril à juin.
Œufs
De 5 à 7 œufs gris nuancés de brun clair et pointillés de blanc.
Incubation
Incubation de 18 jours environ par la femelle seule ravitaillée par le mâle.
Éclosion
Après l’éclosion des œufs, l’accumulation des déjections des poussins répand une odeur nauséabonde, ce qui facilite la découverte du nid. Les parents nourrissent les petits dans le nid de 24 à 27 jours. Ils leurs partagent la nourriture, les petits se présentant dans l’ordre l’un après l’autre à l’ouverture du nid: celui qui a reçu sa part de replace en arrière, au bout de la queue.
Nourrissage
Envol
Les poussins s’envolent à 3 ou 4 semaines.
Sevrage
Émancipation
Lorsque les petits ont quittés le nid, les parents les nourrissent encore un certain temps.
Prédateur précieux, ce migrateur transsaharien a un régime alimentaire presque exclusivement insectivore : elle recherche les insectes et leur larves en picorant de son long bec dans les sols meubles et dans les bouses de vaches sur les pâturages, elle fouille les moindres interstices des écorces, sonde l’herbe des talus à la recherche des larves du hanneton, du lucane ou encore de la courtilière, de coléoptères, sauterelles, criquets, papillons, mouches, araignées, vers, limaces, mille-pattes.
L’habitat type de la huppé, c’est le bocage avec haies vives, bosquets et vergers où elle investit les arbres creux, voire les vieux murs ou les bâtiments abandonnés pour y nicher. Paysages dégagés, chauds et secs, avec quelques arbres dénudées. Au voisinage de l’eau et des étangs. Mais aussi dans les forêts clairsemées de feuillus. Elle occupe fréquemment d’anciennes loges de Pics, mais se contente souvent d’une anfractuosité dont l’ouverture se réduit à une simple fissure.
La huppé fasciée est menacée par l’utilisation de pesticides, en particulier dans ses quartiers d’hiver africains (lutte anti-acridiens) et plus généralement par la diminution des populations d’insectes. Nichant dans des cavités, elle subit la concurrence d’autres espèces (Etourneau sansonnet…) pour les sites de nidification.