La Pézize écarlate vient égayer de sa belle couleur les forêts dénudées en hiver. Ce champignon passe bien souvent inaperçu, sous les feuilles mortes ou les friches difficilement accessibles. D’autre part, il n’est pas courant et se cantonne dans des zones peu fréquentées pendant sa période de développement.
Remarques
L’histoire rapporte que le grand mycologue hollandais Christiaan Persoon (1761-1836), le père de la mycologie descriptive, dut sa vocation à la contemplation d’une Pézize écarlate.
Espèces semblables
Confusions peu probable en raison de la couleur et de la saison.
Elle n’est pas très commune, mais sa détermination ne pose que peu de problèmes, bien que quelques espèces proches existent en Europe (la distinction repose alors sur la taille et la forme des spores).
Sarcoscypha austriaca [(Beck ex Sacc.) Boudier] vient sur aulnes, saules, robiniers, plutôt en montagne.
Sarcoscypha jurana [(Boudier) Baral] vient plutôt sur tilleul en Europe centrale.
De 1 à 5 cm de diamètre., coupe, de couleur rouge écarlate à l’intérieur et plus rosé à surface légèrement à l’extérieur,
Jusqu’à 4 cm.
Forme du chapeau
En forme de coupe profonde (ou apothécie) ou d’oreille régulière ou irrégulière plus ou moins fermée, d’abord en forme d’entonnoir s’étalant ensuite en coupe.
Couleur du chapeau
A face interne (apothécie) de couleur rouge vif (plus ou moins jaune-orangé selon les formes) et face externe (excipulum) rose pâle (et un peu veloutée).
Surface du chapeau
Marge du chapeau
La bordure est claire et lisse, finement denticulée, crénelée et rosâtre en vieillissant.
Court et trapu mais parfois assez long. Il peut mesurer jusque 2 cm mais est souvent inexistant.
Habituellement court, le pied peut parfois atteindre des proportions inhabituelles, allant chercher son support, le bois en décomposition, enfoui dans le sol.
Ce petit champignon en forme de coupe, d’un rouge éclatant, pousse sur le bois mort et moussu ou sur les brindilles qui jonchent le sol des forêts de feuillus, surtout de hêtre, d’orme, de prunellier, d’aubépine, de saule, d’érable, etc.
Assez commune, l’espèce vient aussi volontiers sur les prunelliers, les ronces, les noisetiers …
C’est un comestible sans valeur, plus agréable aux yeux qu’au palais.
De consistance modeste, en raison de sa petite taille, il ne fera pas l’objet d’une réelle dégustation mais peut agréablement garnir une assiette de gourmet … Il possède la faculté d’arborer des formes souvent fantaisistes et peut amener les cuisiniers à s’en servir, crue, comme décors originaux d’assiettes ou de plats raffinés.