| Les orchidacées (Orchidaceae) | |
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| Généralités | La famille des Orchidacées, famille qui compte environ 20 000 espèces répandues dans toutes les régions du globe, particulièrement dans les zones tropicales et équatoriale. |
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| | | | | | Orchideengewächse | | | | | | | | | | | | Салепови | | | | | | | | kacuni | | gøgeurtfamilien | | | | orquidàcies | | käpalised | | | | | | orchidacées | | | | | | | | | | οικογένειας | | orchideafélék | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | orchideeënfamilie | | storczykowce | | | | | | | | | | | | | | | | vstavačovité | | Зозулинцеві | | Orchidaceae |
| Étymologie latine | Le nom Orchidée vient du grec orchis qui signifie testicule en référence à la forme des pseudobulbes de certaines orchidées terrestres des régions tempérées. |
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| | Généralités | Ce sont des plantes herbacées, de type divers, autotrophes ou saprophytes, à feuilles réduites à des écailles ou développées, terrestres ou épiphytes, pérennes, rhizomateuses ou tubéreuses, des régions froides à tropicales. C’est une famille largement répandue mais on rencontre le maximum d’espèces en régions tropicales. La classification phylogénétique situe aujourd’hui cette famille dans l’ordre des Asparagales. |
| Catégorie de plante | Les orchidacées regroupent divers genres de plantes vivaces herbacées. |
| Port de la plante |
| Hauteur de la plante |
| Remarques | La familles des Orchidacées est une très grande famille de plantes monocotylédones qui comprend plus de 17 000 espèces réparties en 850 genres. Suivant les auteurs, le nombre d’espèces botaniques dans cette famille varie de 18 000 à 30 000 sans compter les 60 000 hybrides horticoles créés depuis la mise au point de méthodes de culture efficaces. Ces chiffres en font, de toute façon, l’une des plus importantes familles de plantes à fleurs, ayant pratiquement colonisé tous les milieux, à l’exception des déserts. Cette famille est aussi particulièrement intéressante car elle semble être l’une des plus récentes sur l’échelle de l’évolution. L’étude de la morphologie particulière des fleurs d’orchidées, des relations que ces plantes entretiennent avec les insectes, a nourri au XIXe siècle les réflexions de Charles Darwin et lui a, en partie, permis d’établir son modèle théorique de l’évolution. Majoritairement d’origine tropicale, ces plantes, à la beauté fascinante et à la conservation délicate, ont fait l’objet, de la part de riches amateurs, à l’époque de l’expansion des empires coloniaux européens, d’un engouement particulier. Depuis, une meilleure connaissance de leur écologie, de la symbiose qui les unit à certains champignons au cours du développement des embryons, la mise au point de milieux de cultures adaptés (stériles), ainsi que la création d’hybrides horticoles moins fragiles, ont démocratisé leur culture. D’un point de vue systématique, les orchidées comportent 3 lignées évolutives nettement différenciées qui sont considérées par certains auteurs comme des familles distinctes : - Apostasiacées avec une vingtaine d’espèces en 3 genres originaires d’Asie du Sud-Est ou d’Australie qui présentent au niveau des fleurs des caractéristiques primitives (sépales et pétales semblables, pas de labelle différencié, 3 étamines fertiles et pollen pulvérulent) qui montrent leur proximité avec le modèle de fleur des liliacées dont dériveraient toutes les orchidées.
- Cypripédiacées avec une centaine d’espèces en 4 genres dont les fleurs présentent cette fois un labelle en forme de sabot (c’est le cas du sabot de Vénus appartenant au seul genre européen de cette famille Cypripedium), deux étamines latérales fertiles et du pollen granuleux.
- Orchidacées au sens strict avec plusieurs dizaines de milliers d’espèces dont les fleurs présentent:
- un labelle différencié, pétale supérieur ayant subi une différenciation morphologique.
- les parties sexuées soudées en une colonne appelée gynostème comprenant une seule étamine fertile avec les grains de pollen réunis en pollinies séparée des 2 stigmates fertiles par le rostellum,
- un ovaire infère ayant, la plupart du temps, subi une torsion à 180 degrés, permettant au labelle de se trouver en position inférieure.
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| Description de la racine | Elles présentent des tiges épaissies à leur base en pseudobulbes avec des racines présentant souvent un vélamen (voile de radicelles capable de capter l’humidité atmosphérique). Souche rhizomateuse ou tubéreuse pour la plupart des orchidées terrestres. Lors de leur cycle annuel, les orchidées renouvellent leur « bulbe ». Le « bulbe » qui a approvisionné la plante au cours de la floraison disparaît généralement après la fin de la floraison. L’année suivante, c’est un nouveau « bulbe » qui prend le relais. Il arrive cependant que l’ancien bulbe soit toujours viable, et donne naissance à une seconde plante génétiquement identique, qui peut vivre plusieurs années : il s’agit alors d’un« clone naturel ». |
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| | Description des feuilles | Les feuilles sont entières, parfois réduites à des écailles. |
| Couleurs des feuilles |
| Végétation | Mois | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 |
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Végétation | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
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| | Description des fleurs | Les fleurs se présentent en grappes ou en épis plus ou moins lâches. Elles se composent de trois sépales et trois pétales généralement de la même couleur, le troisième pétale, appelé labelle, pouvant cependant prendre des formes et des couleurs particulières. Ce labelle est la pièce florale la plus remarquable des orchidées ; sa principale fonction est d’attirer l’insecte pollinisateur, certaines orchidées (les ophrys) allant même jusqu’à posséder un labelle imitant le corps de l’insecte auquel elles sont associées. Souvent trilobé et muni d’un éperon, le labelle est en principe le pétale supérieur de l’orchidée. Mais la fleur subit au début de son développement une rotation à 180° qui fait que le labelle se retrouve en position de pétale inférieur. Les parties sexuées de la fleur sont soudées en une colonne appelée gynostème. L’ovaire est infère. |
| Couleurs des fleurs |
| Parfum des fleurs |
| Pollen |
| Floraison | Mois | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 |
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Floraison | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
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| | | | Milieux | | Epiphytes ou terrestres, les orchidées sont adaptées à des milieux difficiles, que bien souvent la symbiose avec des champignons permet d’exploiter. Cette spécificité leur permet de coloniser des milieux relativement peu occupés par d’autres espèces. |
| Sols |
| Expositions | |
| Climats | | Beaucoup d’orchidées tropicales sont épiphytes, adaptées à l’ombre règnant dans la forêt tropicale. |
| Altitudes |
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| | Histoire | Orchis en grec veut dire « testicules » : les fleurs furent baptisées ainsi par le grec Théophraste en raison de l’aspect de leur racine qui se présente sous la forme de tubercules ovoïdes. Pendant des siècles, on leur attribua, à tort, des propriétés aphrodisiaques en raison de leur ressemblance avec des testicules. Au Moyen Âge, le bulbe le plus gros passait pour favoriser la procréation d’enfant mâles, tandis que le plus petit était supposé engendrer des filles. En fait, le bulbe est une organe de réserve de nourriture pour la plante. |
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