Les maisons de Santa, aux curieux toits dessinant de grands damiers rouges et blancs, sont dispersées dans la campagne du plateau cultivé.
Cette région, exposée aux vents d’ouest, est d’autant plus humide qu’elle présente une façade élevée où s’accrochent les nuages : la végétation y est dense.
En sortant de Porto Moniz par la route qui monte en spirale jusqu’à Santa, on peut s’arrêter au belvédère de Santa pour apprécier le panorama embrassant les piscines naturelles jusqu’à l’îlot Mole (ilhéu Mole).
Le belvédère offre des vues plongeantes sur Porto Moniz, dont le bourg se blottit à mi-pente autour de son église, parmi les curieux damiers des petits champs enclos de genêts (pour protéger les cultures des vents salés), qui touchent presque les rochers noirs sur lesquels se brisent les vagues ; au-delà, la mer forme une frange d’écume sur les écueils.
La chapelle Sainte-Marie-Madeleine (Capela de Santa Maria Madalena)
La chapelle Sainte-Marie Madeleine est une chapelle blanche flanquée d’un curieux clocher assez court ressemblant à un minaret blanc, comme beaucoup de ceux des églises rurales de Madère.
Depuis l’abside de l’église, mais aussi depuis la route que l’on suit après la traversée du village, vue plongeante sur la Ponta do Tristão.