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La ville de Machico à Madère

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PrésentationPrésentation

Présentation généralePrésentation générale
La ville de Machico à Madère. Écusson. Cliquer pour agrandir l'image.Machico est située au débouché d’un ample vallon cultivé, peut-être le plus beau paysage agricole de l’île de Madère, la cité est séparée en deux agglomérations par la ribeira da Machico : la vieille ville, à l’ouest de la rivière, et le port à l’est.

La ville de Machico à Madère. Machico en 1940. Cliquer pour agrandir l'image.

ÉtymologieÉtymologie et toponymie
D’après la tradition, Zarco lui-même donna le nom de Machico à cette baie, car il aurait trouvé ici la tombe de Robert Mac Kean (ou Machim) et d’Ana d’Arfet. En fait, un certain Machico était officier à bord du bateau que commandait Zarco et c’est à lui que le site devrait son nom.

SituationSituation

La ville de Machico à Madère. La vallée de Machico vue depuis la Quinta da Junta à Santo Da Serra. Cliquer pour agrandir l'image.Machico se situe à 26 km à l’est de Funchal. La ville occupe une petite baie au débouché de la large et fertile vallée de la ribeira de Machico.

VisitesVisites

ÉgliseL’église Notre-Dame de l’Immaculée Conception (Igreja de Nossa Senhora da Conceiçao)
L’église paroissiale de Machico, l’église Notre-Dame de l’Immaculée Conception, bâtie à l’instigation de Branca Teixeira, l’épouse du capitaine et légat de l’est de Madère, fut, comme la plupart des églises de Madère « baroquisée » aux XVIIe-XVIIIe siècle. On retrouve la trace du gothique manuélin sur la façade en la présence d’un mince portail aux arcs géminés.

Devant l’église, une statue de Tristão Vaz Teixeira, inaugurée en 1972, rappelle le premier capitaine et légat de l’est de l’île.

ÉgliseL’église Saint-Jean Baptiste (Igreja São João Baptista)
L’église paroissiale Saint-Jean, une construction manuéline édifiée à la fin du XVe siècle (1499), s’élève sur une place de la vieille ville plantée de platanes. Elle est percée d’une belle rosace et d’un portail orné de chapiteaux sculptés de têtes d’animaux. Sur sa face latérale, cadeau du roi Manuel Ier, le portail est constitué d’arcs de lave géminés soutenus par des colonnes de marbre blanc ; c’est un pur exemple de l’exubérant style architectural qui porte son nom.

La nef, couverte d’un intéressant plafond peint, est flanquée de chapelles ; celle de gauche, la chapelle São João Baptista, s’ouvre sous une arcade manuéline et abrite les tombeaux des capitaines-donataires. Le roi Manuel Ier offrit également la statue de la vierge que l’on peut voir au-dessus de l’autel.

ChapelleLa chapelle Saint-Roch (Capela de São Roque)
À l’extrémité de l’avenue ombragée qui borde le port à l’ouest, la chapelle Saint-Roch, fondée par Teixeira en 1489, a été rebâtie dans le style baroque en 1739 : ses magnifiques azulejos retracent la vie de saint Roch, guérisseur de la peste. Une source minérale jaillit à côté.
ChapelleLa chapelle des Miracles (Capela dos Milagres)
En passant le pont sur la ribeira de Machico, on entre dans la Banda d’Alem, le pittoresque quartier des pêcheurs, situé à l’est de la rivière. Sur la grande place pavée et ombragée de platanes s’ouvre la façade de la petite chapelle des Miracles. L’église aurait été bâtie sur l’emplacement de la tombe du légendaire Machim (Machin en français…).

Tristão Vaz Teixeira y avait fait construire une chapelle dès 1420, sans doute la plus vieille église de Madère. Détruite par une tornade en 1803, elle a été relevée et son portail ogival manuélin fut remis en place.

La chapelle brûla au XVIIe siècle et l’église, qui lui succéda, fut ravagée au début du XIXe siècle par une inondation. La mer emporta un Christ à la croix en bois qui fut retrouvé longtemps après, comme par miracle, dérivant sur les flots. Il orne à présent l’autel de la chapelle reconstruite en 1815 et les Madériens lui attribue le pouvoir de faire des miracles.

Lors de la reconstruction, en 1829, un Anglais, Robert Page, prétendit avoir retrouvé la croix de cèdre qui avait été placée sur la tombe des deux amants de Machico. Un fragment de celle-ci fait l’objet d’un pèlerinage qui attire au mois d’octobre tous les habitants des environs.

FortLe fort Saint-Jean Baptiste (Forte de São João Batista)
Le discret Fort Saint-Jean Baptiste protège l’extrémité nord-est du port ; édifié en 1708, il communiquait avec un autre fort à l’intérieur de la baie par l’allumage de feux.
MontagneLe Pic de la Torche (Pico do Facho)
En retrait de la place, les ruelles grimpent vers la colline, entre les petites maisons peintes de turquoise ou de rose. En allant vers la pointe du rocher au pied du mont Facho, on peut assister au travail des menuisiers réparant les bateaux de pêche sur la grève de galets. C’est au pied du rocher, là où se dresse le fort, que le débarquement de Zarco et de Teixeira aurait eu lieu.

ConnaissancesHistoire, littérature, arts, traditions, légendes, religions, mythes, symboles …

HistoireHistoire
Machico peut revendiquer son statut de premier village de Madère, car c’est à Machico que débarquèrent, en 1419, Zarco et ses compagnons. L’année suivante, son compagnon, le capitaine et navigateur portugais Tristão Vaz Teixeira, reçut de l’infant Henri la direction de la capitainerie de Machico, et gouverna la moitié est de l’île.

Des dizaines d’années auparavant, une tempête avait fait échouer le couple d’amoureux anglais Ana d’Arfet et Robert Machim sur la côte. Anne mourut d’épuisement et Robert se suicida de désespoir. Zarco aurait trouvé dans la baie une croix gravée de leurs deux noms et fit bâtir, en 1420 et en leur mémoire, la capela dos Milagres.

PersonnagePersonnages
La statue de Tristão Vaz Teixeira se dresse en face de l’église paroissiale du XVe siècle.
ÉconomieÉconomie
Machico est l’un des centres de construction navale de Madère et on peut voir, sur la plage, progresser le travail de fabrication de nouveaux bateaux ou de démolition d’anciens, ces derniers étant destinés à la casse. On y construit régulièrement de grands thoniers (grâce aux subventions de l’UE), pour remplacer la vieille flotte.

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