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Préparer les paysages de demain

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Demain quels paysages ?

L’avenir n’est pas encore joué : deux scénarios possibles s’affrontent :
Scénario 1
. Cliquer pour agrandir l'image.Malgré les efforts consentis par les collectivités locales, le pâturage collectif disparaît dans les Puys. Les exploitations agricoles n’ont pas pu attirer ni même maintenir des quotas de production sur les parcelles du plateau. La plupart d’entre elles arrêtent l’exploitation et ne trouvent personne pour exploiter leurs terres. Les surfaces libérées sont abandonnées à la friche ou sont plantées. Les vieilles futaies ont été exploitées avec une option purement productive et replantées en résineux. Sur les puys en indivis, il n’a pas été possible de conduire une opération groupée de reboisement et les noisetiers poursuivent leur ascension. Seules les crêtes de quelques puys restent encore couvertes de landes mais pour peu de temps. Les agriculteurs ne résistent pas à la concurrence interrégionale.

Les parcelles privées de quotas ne trouvent plus preneurs. Certaines sont boisées, d’autres s’enfrichent naturellement. Faute de droits à produire, l’élevage ovin a disparu. L’élevage laitier traverse une crise difficile à la suite d’une réorganisation de la collecte qui risque de ne plus être assurée pour les producteurs de moins de 100 000 litres de lait.

Scénario 2
. Cliquer pour agrandir l'image.Grâce à la mise en place des mesures agri-environnementales, les landes qui n’étaient pas boisées en 1992 sont à nouveau pâturées, par les ovins et par les bovins. Les taillis poursuivent leur évolution forestière mais des efforts sont consentis pour entretenir une partie de la corylaie à des fins paysagères. À la suite d’une prise de conscience collective, les enjeux paysagers sont pris en compte, même pour l’exploitation de la forêt de production (diversification des essences, futaie jardinée …). Les exploitations agricoles valorisent au mieux l’espace en limitant leurs intrants et en développant des produits de qualité bien valorisés. Elles profitent aussi des interventions financières de la communauté européenne et reçoivent le soutien des collectivités territoriales en échange de contrats de gestion de l’espace.

Les exploitants agricoles jouent la valorisation de l’espace en limitant les intrants dans le cadre de systèmes de gestion plus autonomes (ovins et bovins). Les revenus progressent grâce à une meilleure valorisation des produits et par des compensations financières consenties par la PAC et les collectivités.

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