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La ville et le dème de Réthymnon (Réthymno) en Crète

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PrésentationPrésentation

Présentation généralePrésentation générale

SituationSituation

Le dème de Réthymnon se trouve au milieu de la côte d’un vaste golfe de la mer de Crète, golfe qui est nommé « golfe de l’Almyros » (κόλπος του Αλμυρού), du nom d’une modeste rivière qui se jette dans le coin sud-ouest du golfe après avoir traversé le village côtier de Georgioupoli (Γεωργιούπολη), la rivière Almyros (Αλμυρός ποταμός), dont le nom signifie « salé ».

La ville de Réthymnon en Crète. Le cap Saint-Jean et le golfe de l'Almyros vus depuis la forteresse. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).Ce long littoral, d’environ 25 km de longueur, de la commune de Réthymnon a fait l’objet, dans sa partie orientale, d’un intense développement touristique ; à l’ouest la côte reste plus sauvage, avec, au-delà du promontoire rocheux de Gérani, un long cordon sablonneux, encore peu exploité, qui s’étend jusqu’à la bordure de la province de La Canée.

La ville de Réthymnon en Crète. Réthymnon vue depuis Chromonastiri. Cliquer pour agrandir l'image.À l’arrière de cette côte s’étend une vaste plaine sédimentaire bordée au sud par les derniers contreforts occidentaux du massif du Psiloritis et les contreforts orientaux du massif des Montagnes Blanches (Λευκά Όρη) : au creux de ces collines se nichent des villages traditionnels de basse montagne.

La ville de Réthymnon en Crète. Situation du dème (auteur Pitichinaccio). Cliquer pour agrandir l'image.Le dème de Réthymnon (Δήμος Ρεθύμνου) est le dème le plus occidental de la province de Réthymnon (Νομός Ρεθύμνης) ; la commune de Réthymnon est bordée à l’est par le dème du Mylopotamos (Δήμος Μυλοποτάμου), au sud-est par le dème de l’Amari (Δήμος Αμαρίου) et au sud par le dème d’Agios Vassilios (Δήμος Αγίου Βασιλείου).

La ville de Réthymnon en Crète. Carte des communautés locales du dème (auteur Fall185). Cliquer pour agrandir l'image.Le dème de Réthymnon comprend quatre cantons, pour un total d’une cinquantaine de communautés locales, d’ouest en est : le canton de Lappa (Δημοτική ενότητα Λαππαίων), le canton de Nicéphore Fokas (Δημοτική ενότητα Νικηφόρου Φωκά), le canton de Réthymnon (Δημοτική ενότητα Ρεθύμνης) et le canton d’Arkadi (Δημοτική ενότητα Αρκαδίου).

VisitesVisites

VilleLa ville de Réthymnon (Ρέθυμνο / Réthymno)
La ville de Réthymnon en Crète. Réthymnon vu depuis la route nationale 90. Cliquer pour agrandir l'image.Réthymnon (Ρέθυμνο, anciennement Ρέθυμνον) est la troisième ville de Crète, après Héraklion et La Canée, pour le nombre d’habitants qui est d’environ 32 500 pour la communauté locale de Réthymnon. L’ensemble du dème a une population d’environ 55 500 habitants.

Du centre-ville de Réthymnon au centre-ville de La Canée la distance est d’environ 60 km, pour une durée de conduite d’une heure ; jusqu’au centre-ville d’Héraklion, la distance est d’environ 82 km, soit 1 h 15 min de conduite. On peut garer son véhicule dans le parc de stationnement du port dans le nord-est de la ville ; ce parc est payant mais proche des principales attractions touristiques ; il y a aussi un parc de stationnement près du terrain de podosphère de Sochora (Σοχώρα), dans le sud-ouest de la ville, parc qui est gratuit mais où les places libres sont plutôt rares.

Le peuplement humain des environs de Réthymnon remonte à l’époque néolithique ; des artefacts néolithiques ont été découverts sur le promontoire de Palaiokastro, où est construite la forteresse vénitienne. Le véritable peuplement des environs de Réthymnon semble avoir débuté à la fin de l’époque minoenne, à l’époque palatiale finale MR-III ; de la poterie funéraire datant de cette époque a été découverte dans un caveau funéraire dans le secteur de Mastabas (Μασταμπάς), dans le quartier où se trouve de nos jours le musée paléontologique ; cette sépulture, datant de 1350 à 1250 avant JC, contenait notamment une kylix (κύλιξ) à haut pied, c’est-à-dire une sorte de large coupe, trois amphores à étrier (ψευδόστομος)et un grand cratère (κρατήρας) décoré d’une pieuvre stylisée.

La ville de Réthymnon en Crète. Monnaie de bronze aux dauplins de la cité de Rithymna (auteur Bibliothèque nationale de France). Cliquer pour agrandir l'image.Ce n’est qu’à la fin de l’époque grecque archaïque et à l’époque classique, au Ve siècle et au IVe siècle avant JC, qu’une véritable cité s’est développée à l’emplacement de la ville moderne de Réthymnon ; cette cité-État était nommée Rithymna (Ρίθυμνα) et était assez puissante pour frapper sa propre monnaie, basée sur le modèle d’Égine, à partir de 330 avant JC : ses pièces de monnaie étaient principalement des pièces d’argent et de bronze, qui portaient d’un côté la tête d’Apollon ou d’Athéna, et de l’autre un trident, deux dauphins ou une chèvre. Le nom de la cité était inscrit sous différentes formes, telles que ΠΙΘΥ, ΡΙ, ΙΡ, ΠΙΘ ou Ρ. Les deux dauphins de ces monnaies antiques sont devenus l’emblème de la ville et sont représentés sur une sculpture placée sur la jetée du nouveau port. À l’époque hellénistique Rithymna aurait eu des relations particulières avec les Ptolémées d’Égypte et aurait été renommée Arsinoé (Αρσινόη), du nom des épouses de plusieurs rois de la dynastie Ptolémée ; cette hypothèse est basée sur le fait que de nombreuses pièces de monnaie de la cité d’Arsinoé ont été découvertes près de Réthymnon.

Au début de la première époque byzantine, Rithymna n’était plus qu’un village de quelques dizaines d’habitants, et ne fut pas plus importante pendant l’occupation sarrasine aux IXe et Xe siècles. Ce n’est qu’après la reconquête de l’île par Nicéphore Fokas que la ville se développa avec l’installation dans la région de plusieurs des prétendus « Douze Archontes » byzantins (Δώδεκα Αρχοντόπουλα) et de leur famille ; un château, le Castrum Rethimi, fut construit pour la défense du port.

La ville de Réthymnon en Crète. La baie de Koumpes et le cap Saint-Jean vus depuis la forteresse. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).Retimo connut son apogée pendant la domination vénitienne de la Crète, entre le début du XIIIe siècle et le milieu du XVIIe siècle, notamment à la Renaissance, après la chute de Constantinople, quand Retimo accueillit des artistes et des érudits fuyant Constantinople, ce qui créa le mouvement de la « Renaissance crétoise », illustré à Retimo par des écrivains et des savants tels que Francesco Barrozi qui fonda l’« Accademia dei Vivi », la première académie de Grèce ; de ce passé, Réthymnon a gardé la réputation d’être la capitale intellectuelle et culturelle de la Crète. À la fin du XVIe siècle la menace ottomane croissante contraignit Retimo à construire une vaste forteresse qui reste le vestige le plus visible de la Réthymnon vénitienne.

La ville de Retimo fut prise par les Ottomans du pacha Deli Hussein (Deli Hüseyin Paşa) en novembre 1646, un peu plus d’un an après la prise de La Canée (Hanya) ; la ville, renommée Resmo, fut transformée par les Turcs, les églises converties en église et les clochers remplacés par des minarets. Resmo devint le chef-lieu d’un sandjak (sancak). À la fin du XIXe siècle, Réthymnon était l’une des villes où la population turque ou turco-crétoise était la plus dense ; après l’accession de la Crète à l’autonomie les Turcs commencèrent de partir.

La vieille ville de Réthymnon en Crète. Le port vénitien. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).Lors de l’échange de populations entre la Grèce et la Turquie, échange décidé par le Traité de Lausanne en 1923, les derniers musulmans quittèrent la région de Réthymnon qui reçut en échange, entre 1923 et 1925, plus de 6 000 réfugiés grecs provenant de Constantinople (Κωνσταντινούπολη), de Smyrne (Σμύρνη), de Phocée (Φώκαια), de Tchesmé (Τσεσμέ) et d’autres villes de l’ouest de l’Asie mineure.

Pendant la Seconde Guerre mondiale Réthymnon fut gravement endommagée par des bombardements allemands en préparation de l’invasion aéroportée de la Crète à la fin du mois de mai 1941. Après la guerre, la ville mit longtemps à se relever de ses ruines et à sortir de la torpeur.

Néanmoins Réthymnon est, avec La Canée, l’une des villes vénitiennes de Crète les mieux conservées, avec les transformations de l’époque ottomane : des petites ruelles tranquilles, bordées de vieilles maisons vénitiennes, auxquelles les Turcs ont parfois ajouté un balcon en encorbellement, de petites églises dont certaines avaient été transformées en mosquées dont les anciens minarets continuent de donner à la ville un caractère oriental, un petit port vénitien, de nos jours envahi par les tavernes à poisson, une forteresse vénitienne qui est l’une des plus imposantes de l’île.

Légende du plan A de la ville :

La ville de Réthymnon en Crète. Plan de la ville. Cliquer pour agrandir l'image.1 : Musée archéologique (Αρχαιολογικό Μουσείο) - Ancienne église Saint-François. 2 : Port vénitien (Βενετσιάνικο λιμάνι). 3 : Loggia (Λότζια). 4 : Fontaine de Rimondi (Κρήνη Ριμόντη). 5 : Église catholique Saint-Antoine de Padoue (Καθολική Εκκλησία Άγιος Αντώνιος της Παδούης). 6 : Musée d’Art contemporain de Crète (Μουσείο Σύγχρονης Τέχνης Κρήτης). 7 : Fortezza (Φορτέτζα). 8 : Théâtre Érofili (Θέατρο Ερωφίλη). 9 : Hôtel de Préfecture (Περιφερειακή Ενότητα). 10 : Police (Αστυνομία) et police touristique (Τουριστική Αστυνομία). 11 : Église Notre-Dame des Anges (Κυρία των Αγγέλων). 12 : Musée d’Art populaire (Λαογραφικό Μουσείο). 13 : Maison de la Culture (Σπίτι Πολιτισμού). 14 : Mosquée Nératzé (Τζαμί Νεράτζε). 15 : Grande Porte (Porta Guora). 16 : Hôtel de Ville (Δημαρχείο). 17 : Centre d’art crétois (Κέντρο Κρητικής Τέχνης). 18 : Jardin municipal (Δημοτικός Κήπος). 19 : Musée de paléontologie (Παλαιοντολογικό Μουσείο) - Ancienne mosquée Pacha Véli. 20 : Mosquée Pacha Kara Moussa (Τζαμί Καρά Μουσά Πασά). 21 : Cathédrale (Μητρόπολη). 22 : Musée ecclésiastique (Εκκλησιαστικό Μουσείο). 23 : Hôpital (Νοσοκομείο). 24 : Autorités portuaires (Λιμενάρχειο). 25 : Office de Tourisme (Τουριστική Αστυνομία). 28 : Rue d’Arkadi (Οδός Αρκαδίου). 29 : Mosquée de la sultane validé (Τζαμί της Βαλιδέ Σουλτάνας). 30 : Musée de la vie marine (Μουσείο Ενάλιας Ζωής). 32 : Église des Quatre-Martyrs (Εκκλησία των Τεσσάρων Μαρτύρων). 33 : Église Saint-Nectaire (Άγιος Νεκτάριος). 34 : Église Saint-Georges de la Grotta (Άγιος Γεώργιος της Γρότα). 35 : Église Saint-Spyridon (Άγιος Σπυρίδων).

Légende du plan B de la ville (2011) :

La ville de Réthymnon en Crète. Plan de la ville. Cliquer pour agrandir l'image.1 : Fortezza (Φορτέτζα). 2 : Fortification pentagonale (ancien musée archéologique). 3 : Port vénitien (Βενετσιάνικο λιμάνι). 4 : Église catholique Saint-Antoine de Padoue (Καθολική Εκκλησία Άγιος Αντώνιος της Παδούης). 5 : Musée d’Art contemporain de Crète (Μουσείο Σύγχρονης Τέχνης Κρήτης). 6 : Fontaine de Rimondi (Κρήνη Ριμόντη). 7 : Loggia (Λότζια). 8 : Mosquée Nératzé (Τζαμί Νεράτζε). 9 : Musée d’Art populaire (Λαογραφικό Μουσείο). 10 : Musée archéologique (Αρχαιολογικό Μουσείο) - Ancienne église Saint-François. 11 : Musée de la vie marine (Μουσείο Ενάλιας Ζωής). 12 : Transbordeurs. 13 : Station de bus. 14 : Grande Porte (Porta Guora). 15 : Église Sainte-Barbe (Αγία Βαρβάρα). 16 : Office de Tourisme (Τουριστική Αστυνομία). 17 : Mosquée Pacha Kara Moussa (Τζαμί Καρά Μουσά Πασά). 18 : Centre d’art crétois (Κέντρο Κρητικής Τέχνης). 19 : Hôtel de Préfecture (Περιφερειακή Ενότητα). 20 : Jardin municipal (Δημοτικός Κήπος). 21 : Hôpital (Νοσοκομείο). 22 : Hôtel de Ville (Δημαρχείο). 23 : Police (Αστυνομία) et police touristique (Τουριστική Αστυνομία). 24 : Cathédrale (Μητρόπολη) - Musée ecclésiastique (Εκκλησιαστικό Μουσείο). 25 : Musée de paléontologie (Παλαιοντολογικό Μουσείο) - Ancienne mosquée Pacha Véli). 28 : Rue d’Arkadi (Οδός Αρκαδίου). 29 : Mosquée de la sultane validé (Τζαμί της Βαλιδέ Σουλτάνας). 31 : Église Notre-Dame des Anges (Κυρία των Αγγέλων). 32 : Église des Quatre-Martyrs (Εκκλησία των Τεσσάρων Μαρτύρων). 33 : Église Saint-Nectaire (Άγιος Νεκτάριος). 34 : Église Saint-Georges de la Grotta (Άγιος Γεώργιος της Γρότα). 35 : Église Saint-Spyridon (Άγιος Σπυρίδων).

Quartier grecLa vieille ville (Παλιά Πόλη / Paliá Póli)
Aller à la Vieille ville de Réthymnon.
PlaceLa place des Quatre-Martyrs (Πλατεία Τεσσάρων Μαρτύρων / Plateía Tessáron Martýron)
La place des Quatre-Martyrs est la place centrale de la ville moderne de Réthymnon ; cette place a été construite sur le glacis, d’une quarantaine de mètres de largeur, qui se trouvait à l’avant des murailles et du fossé de fortification de la vieille ville vénitienne ; dans les villes fortifiées, de tels glacis empêchaient des assaillants d’approcher les murailles sans être remarqués et dégageaient la vue des défenseurs. La place des Quatre-Martyrs occupe la zone du glacis située près de la Grande Porte, sur une longueur d’environ 70 m.

La place des Quatre-Martyrs est à la convergence de quatre avenues construites de part et d’autre de l’ancien glacis : au nord-ouest, la rue Ioannis Dimakopoulos (οδός Ιωάννη Δημακόπουλου) et, au nord-est, la rue Constantin Gérakaris (οδός Κωνσταντίνου Γερακάρη), ces deux rues étant construites le long des anciens fossés ; au sud-ouest, l’avenue Higoumène Gabriel (λεωφόρος Ηγουμένου Γαβριήλ) et, au sud-est, l’avenue Pavlos Koutouriotis (λεωφόρος Παύλου Κουδουριώτου), dédiée à un ancien amiral grec et président de la République hellénique dans les années 1920 ; ces deux avenues sont la continuation, à l’intérieur de la ville, de l’ancienne route nationale 90 d’Héraklion à Réthymnon puis La Canée (Παλαιά Εθνική Οδός Χανίων - Ρεθύμνου - Ηρακλείου). Sur la place se trouve la station de bus centrale ainsi qu’une station de taxis.

La ville de Réthymnon en Crète. Statue de Kostis Giampoudakis. Cliquer pour agrandir l'image.La place des Quatre-Martyrs doit son nom à quatre patriotes crétois qui furent décapités sur cette place au cours du soulèvement crétois de 1821. Ces quatre rebelles étaient quatre cousins originaires du village de Mélampès (Μέλαμπες), dans le sud-est de la province, près d’Agia Galini, qui faisaient partie d’une famille de crypto-chrétiens nommés Vlatakis (Βλατάκης), mais se faisaient passer pour des turco-crétois sous le nom de Retzépis (Ρετζέπης), afin de profiter des privilèges des mahométans. Lors du soulèvement de 1821, ces quatre cousins, Georges, Ange, Emmanuel et Nicolas (Γεώργιος, Αγγελήσ, Μανουήλ, Νικόλαος), prirent part aux combats aux côtés des chrétiens et proclamèrent ouvertement leur foi chrétienne. En 1824 ils furent reconnus et dénoncés comme apostats, et ils furent emmenés, à pied et enchainés, à Réthymnon ; après quatre mois d’emprisonnement et de tortures abominables destinées à leur faire renier leur foi chrétienne, ils restèrent fermes dans leurs convictions ; le pacha ottoman de Réthymnon, Moustafa Naili (Mustafa Naili Paşa), les condamna à être décapités, le 28 octobre 1824, sur le sycomore de la Grande Porte.

Au milieu de la place se dresse la statue de Konstantinos (Kostis) Giampoudakis (Κωστής Γιαμπουδάκης), le combattant, originaire du village d’Adélé, qui aurait fait sauter la poudrière du monastère d’Arkadi, mais d’autres villages revendiquent cet honneur pour leurs ressortissants.

Église orthodoxeL’église des Quatre-Martyrs (Εκκλησία των Τεσσάρων Μαρτύρων / Ekklisía ton Tessáron Martýron)
La ville de Réthymnon en Crète. L'église des Quatre-Martyrs. Cliquer pour agrandir l'image.À l’extrémité orientale de la place des Quatre-Martyrs se trouve l’église dédiée à ces mêmes Quatre Saints Martyrs (Άγιοι Τέσσερις Μάρτυρες) (n° 32 sur le plan A, n° 32 sur le plan B).

Les quatre martyrs furent immédiatement reconnus comme saints dans la conscience des chrétiens ; très tôt, peut-être dès l’année suivant leur martyre, les chrétiens de Réthymnon organisèrent des liturgies dédiées à leur mémoire ; plus tard, ils les reconnurent comme les saints patrons de la ville moderne.

Une première église en l’honneur de ces saints martyrs commença d’être érigée, près du lieu de leur martyre, en 1905, à l’initiative du métropolite de Réthymnon et de l’Avlopotamos Dionysios Kastrinogiannakis (Διονύσιος Καστρινογιαννάκης) ; cette première église, beaucoup plus grande que l’église actuelle, ne fut jamais été achevée et fut démolie en 1947. Sur le même emplacement, une deuxième église, plus petite, fut construite et consacrée en 1955, mais fut jugée trop petite et fut démolie en 1972 pour faire place à l’église actuelle. La construction de l’église actuelle fut achevée en 1975 et l’église des Quatre-Martyrs fut consacrée le 28 décembre 1975. Une autre église dédiée aux Quatre Saints Martyrs se trouve à l’entrée nord-ouest du village de Mélampès, leur village d’origine.

La ville de Réthymnon en Crète. L'église des Quatre-Martyrs. Cliquer pour agrandir l'image.L’église des Quatre-Martyrs est une église à trois nefs, nefs qui sont séparées par des colonnades ; son plan au sol est du type croix grecque inscrite ; la croisée du transept est surmontée d’un dôme à tambour ; la façade ouest est précédée d’un narthex encadré par deux clochers.

La nef centrale est dédiée aux Quatre Saints Martyrs (Άγιοι Τέσσερις Μάρτυρες), fêtés le 28 octobre ; la nef du nord, à gauche, est dédiée aux Quarante Saints Martyrs de Sébaste (Άγιοι Τεσσαράκοντα Μάρτυρες), martyrisés en l’an 320 et fêtés le 9 mars ; la nef du sud, à droite, est dédiée aux Dix Saints Martyrs (Άγιοι Δέκα Μάρτυρες), martyrisés à Gortyne en l’an 250 et fêtés le 23 décembre. Dans un reliquaire élaboré, situé dans l’autel de l’église, sont conservés les crânes de trois des Quatre Nouveaux Martyrs.

L’iconostase de l’église des Quatre-Martyrs présente des icônes peintes en 1955 par l’iconographe originaire d’Anatolie Fotis Kontoglou (Φώτης Κόντογλου) (1895 - 1965) : « Jésus-Christ » (Ιησούς Χριστός), la « Vierge Marie » (Παναγία), « Jean le Précurseur » (Ιωάννης ο Πρόδρομος), c’est-à-dire saint Jean le Baptiste, et les « Quatre Martyrs » (Τέσσερις Μάρτυρες).

Au sous-sol de l’église se trouve une chapelle dédiée à saint Sabas le Sanctifié (Άγιος Σάββας ο Ηγιασμένος), un saint vénéré par l’Église orthodoxe et par l’Église catholique et fêté le 5 décembre ; il y a aussi une salle de conférence.

La ville de Réthymnon en Crète. L'église des Quatre-Martyrs. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).La ville de Réthymnon en Crète. Lustre de l'église des Quatre-Martyrs. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).La ville de Réthymnon en Crète. L'église des Quatre-Martyrs. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).
Jardin d’agrémentLe jardin municipal (Δημοτικός Κήπος / Dimotikós Kípos)
La ville de Réthymnon en Crète. Vue aérienne depuis l'est du jardin municipal (auteur C. Messier). Cliquer pour agrandir l'image.Le jardin municipal de Réthymnon est situé au centre de la ville, au sud de la Grande Porte de la vieille ville (n° 18 sur le plan A, n° 20 sur le plan B).

Ce jardin, d’une superficie d’environ 2,5 ha, a été construit dans les années 1920 sur un terrain qui était occupé par l’ancien cimetière turc, le Mézaria (Μεζάρια) ou Mézarlikia (Μεζαρλίκια), du mot turc « mezarlık », qui signifie cimetière. Le cimetière s’étendait vers l’est sur l’emplacement du parc de stationnement actuel, jusqu’au lycée de filles (3ο Γυμνάσιο Ρεθύμνου).

La ville de Réthymnon en Crète. L'ancien cimetière musulman au 19e siècle, à l'emplacement du jardin municipal. Cliquer pour agrandir l'image.Le jardin municipal est un jardin ombragé par des palmiers et d’autres arbres, et qui abrite aussi diverses espèces végétales rares ; il dispose d’une aire de jeux, dans le coin sud-ouest, de bancs, de fontaines d’eau potable, d’une fontaine ornementale et d’un café, près du centre du jardin ; il y a des toilettes publiques dans le coin nord-est.

Le jardin est ordinairement calme, mais il accueille aussi des événements culturels et politiques, notamment, à la mi-juillet, la Fête du Vin et des Produits Traditionnels (Γιορτή Κρασιού και Παραδοσιακών Προιόντων).

MosquéeL’ancienne mosquée du pacha Véli (Τζαμί Βελή Πασσά / Tzamí Velí Passá)
La mosquée du pacha Véli est l’une des plus anciennes mosquées de Crète, construite par les Ottomans peu après leur conquête de la ville de Rettimo en 1646.

La mosquée porte le nom de l’agha Véli qui était un des lieutenants du conquérant de Réthymnon, le pacha Hussein (Deli Hüseyin Paşa), qui sera nommé vizir de l’Empire ottoman par le sultan Mehmed IV en 1656. L’agha Véli deviendra lui-même pacha, d’où le nom de la mosquée.

La mosquée du pacha Véli se trouve un peu en dehors de la vieille ville de Réthymnon, dans le quartier de Mastabas, ou Mastampas (Μασταμπάς) ; c’est en ce lieu que les Turcs s’étaient installés pour mettre le siège à la cité de Rettimo. La mosquée est parfois nommée mosquée de Mastabas (Τζαμί τού Μασταμπά).

La ville de Réthymnon en Crète. Peinture de la mosquée du pacha Veli en 1864. Cliquer pour agrandir l'image.En 1646, Réthymnon fut assiégée et conquise par un important corps expéditionnaire ottoman ; à sa suite vinrent des derviches, c’est-à-dire des tenants du mysticisme soufi, dont les prières étaient censées renforcer le courage des soldats. Pendant le siège, une grande partie de l’armée, et les derviches qui l’accompagnaient, établirent leur camp à Mastabas, d’où ils entrèrent effectivement dans la ville de Rettimo. Après la conquête de la ville, le cheikh Moustapha, qui appartenait à la Qadiriyya, la confrérie soufie de Qadir (Kadiriye Tarikatı), fit construire sur le site de Mastabas un tekké (tekke), c’est-à-dire une sorte de monastère où les derviches pouvaient séjourner et pratiquer leur spiritualité ; le tekké fut construit à l’emplacement d’un monastère, le monastère vénitien Saint-Onuphre (Άγιος Ονούφριος, Sant’Onofrio). L’agha Véli entreprit de financer la construction du tekké et de sa mosquée, qui prit plus tard son nom. La plus ancienne mention connue de la mosquée se trouve dans les archives du kadi (juge) de Réthymnon de l’année 1651.

Au fil des ans, beaucoup ont admiré et mentionné ce monument historique qui était un centre de pèlerinage pour les musulmans de Réthymnon. L’un d’eux fut le célèbre voyageur ottoman Evliya Celebi (Evliyâ Çelebi) (1611-1682), qui a beaucoup voyagé à travers l’Empire ottoman et qui a relaté ses voyages. Evliya Celebi écrit que le tekké du pacha Véli était l’une des trois fondations de Réthymnon qui, nuit et jour, fournissaient de la soupe aux riches et aux pauvres, aux vieux et aux jeunes ; c’est-à-dire que les derviches du tekké tenaient une soupe populaire (İmaret).

La ville de Réthymnon en Crète. La mosquée du pacha Veli. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).L’emprise de l’ancien tekké, établi sur un terrain en faible pente, comprend : la mosquée au sud, huit cellules voûtées à l’ouest et un bâtiment à deux étages au nord. La mosquée est de plan presque carré, de 16,6 m par 16,2 m, et appartient au type à plusieurs dômes avec un portique. La mosquée est couverte par six petits dômes soutenus par un réseau d’arcs brisés et de trompes (voûtes tronquées), disposés en deux rangées de trois dômes selon un axe nord-ouest–sud-est. Le portique est placé devant la face nord-ouest de la mosquée et se compose d’une arcade ouverte avec trois arcs en ogive couverts par trois dômes plus grands. La forme des arcs peut être associée aux maçons locaux, préservant l’expression architecturale vénitienne.

La ville de Réthymnon en Crète. Porte de la mosquée du pacha Veli. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).L’accès à l’intérieur du bâtiment carré se fait par une imposante entrée en pierre calcaire locale sculptée de motifs végétaux en relief qui proviendrait d’une église voisine du Borgo, abandonnée lors du siège ottoman de Réthymnon. Du côté ouest s’ouvre la porte menant à l’escalier montant au minaret, avec un palier accessible depuis un escalier en pierre. Chaque face du bâtiment, à l’exception de celle de l’ouest, est percée de deux fenêtres rectangulaires. Au milieu du mur sud-est se dresse le mihrab, la niche de prière musulmane, orientée vers La Mecque.

Le minaret se dresse à l’angle nord-ouest du bâtiment et n’a qu’un seul balcon circulaire. Selon son inscription, il a été construit en l’an 1204 de l’Hégire, c’est-à-dire en 1789-1790 après JC ; ce serait le minaret le plus ancien de Réthymnon. L’inscription est la suivante :

« Qu’elle soit à l’épreuve des malédictions ! Gloire et gratitude au Seigneur… Nous avons fait une donation et restauré le minaret pour que l’Adhan (Ezan) [c’est-à-dire l’appel à la prière] soit entendu, et pour la charité de Dieu. »

Dans la partie ouest de la cour du tekké, sur un terrain plus élevé, sont disposées les huit cellules identiques voûtées qui servaient d’habitations aux derviches. Le bâtiment à deux étages formant une extension du côté nord est architecturalement sobre et servait vraisemblablement de résidence au cheikh du tekké et de cuisine. La fontaine était située à l’entrée de l’enceinte, car elle était essentielle pour les ablutions rituelles requises avant la prière.

La mosquée du pacha Véli fut très endommagée par les bombardements allemands en mai 1941.

Visite de la mosquée du pacha Véli (Τζαμί Βελή Πασσά) :

La mosquée se trouve à environ 450 m au sud-est de la Grande Porte de la Vieille ville, dans un triangle bordé par la rue Androulakis, la rue Markellos et la rue de la République (οδός Ανδρουλιδάκη, οδός Μαρκέλλου & οδός Δημοκρατίας) (n° 19 sur le plan A, n° 25 sur le plan B) ; elle est assez difficile à trouver :

Aller à la mosquée du pacha Véli avec Google Maps (35.363953, 24.477746).

Musée d’histoire naturelleLe musée paléontologique (Παλαιοντολογικό Μουσείο / Palaiontologikó Mouseío)
La ville de Réthymnon en Crète. Prospectus du Musée de Paléontologie. Cliquer pour agrandir l'image.Le Musée paléontologique de Réthymnon présente les collections de fossiles, mais aussi de minéraux, de la municipalité de Réthymnon. L’exploitation du musée a été confiée par le Ministère grec de la Culture au Musée d’Histoire Naturelle Goulandris (Μουσείο Γουλανδρή Φυσικής Ιστορίας, ΜΓΦΙ), situé à Kifisia (Κηφισιά), dans la banlieue nord d’Athènes. Le musée de Réthymnon constitue une annexe du MHNG (site sur la Toile gnhm.gr).

Le musée de paléontologie est abrité dans l’ancienne mosquée du pacha Véli qui a été restaurée ; la gestion du bâtiment a aussi été concédée au MHNG. La présentation des collections a été organisée en coopération avec l’Université d’Athènes. Le musée a été ouvert au public en juillet 2008.

L’évolution géologique de la Crète est présentée, du point de vue paléontologique, depuis l’ère du Paléozoïque, il y a plus de 300 millions d’années, en passant par l’ère Mésozoïque jusqu’à l’ère Cénozoïque actuelle. Les objets les plus impressionnants sont les squelettes fossiles de grands mammifères datant de la fin du Cénozoïque, des époques Pliocène et Pléistocène : parties de squelette, reconstitué en position anatomique, d’un dinothère géant (Deinotherium giganteum) du Pliocène et parties de squelettes de cervidés datant du Pléistocène, tels que le cerf à massues de Crète (Candiacervus ropalophorus) et le cerf de Crète (Candiacervus cretensis) ; le squelette de l’hippopotame nain est celui d’un hippopotame nain de Chypre (Hippopotamus minor ou Phanourios minor), découvert à Agiia Napa, et non celui d’hippopotames nains de Crète (Hippopotamus creutzburgi), tels qu’il en a été découverts sur le plateau de Katharo, au sud d’Agios Nikolaos, par le paléontologue allemand Siegfried Ernst Kuss ; ces deux espèces ont disparu il y a environ 12 000 ans.

La ville de Réthymnon en Crète. Prospectus du Musée de Paléontologie. Cliquer pour agrandir l'image.Visite du Musée paléontologique de Réthymnon (Παλαιοντολογικό Μουσείο Ρεθύμνου) :

Adresse : mosquée du pacha Véli.

Téléphone : 00 30 28310 23083

Horaires d’été (d’avril à octobre) : du lundi au samedi, de 9 h à 15 h.

Horaires d’hiver (de novembre à mars) : mardi, jeudi et samedi, de 9 h à 15 h.

Prix d’entrée : 4 €.

La visite est libre mais les photographies sont interdites ; une documentation en grec et en anglais est disponible. L’espace offert par la mosquée est plutôt exigu, environ 250 m², et les collections sont encombrées par de grands panneaux présentant la vie de Charles Darwin et l’histoire de l’évolutionnisme.

Plage équipéeLes plages de Réthymnon
La ville de Réthymnon en Crète. Gravure de la côte par Marco Boschini en 1651 (source Gallica BNF). Cliquer pour agrandir l'image.Des quatre capitales provinciales crétoises Réthymnon est celle qui possède la plus belle plage urbaine (παραλία Ρεθύμνου) ; la plage a été divisée en deux parties par la construction de la jetée du nouveau port : en bordure de la vieille ville, à l’intérieur du nouveau port, se trouve une plage, d’environ 300 m de longueur et de 50 m de largeur, protégée des vents et des courants marins par deux brise-lames, mais dont la propreté du sable et des eaux n’est pas très engageante ; en revanche cette plage est bordée par une large promenade ombragée de palmiers et bénéficie de la présence de nombreux cafés et tavernes à l’arrière de la plage.

À l’est de la jetée s’étend le reste de la plage urbaine qui s’étend sur une longueur de près de 5 km, le long des faubourgs de l’est de la ville : Périvolia (παραλία Περβόλια), Missiria (παραλία Μισίρια) et Platanias (παραλία Πλατανές). Cette plage bénéficie de l’apport continuel de sable par les courants marins, mais ces courants constituent aussi un danger pour la baignade ; il faut respecter strictement le drapeau rouge d’interdiction quand il est hissé par les surveillants-sauveteurs. La largeur de la plage atteint 200 m à l’arrière de la jetée du port où le sable s’accumule. Cette partie de la plage est équipée de douches, de chaises longues et de parasols par les hôteliers et les taverniers ; plus on va vers l’est, moins la plage est aménagée ; les eaux sont peu profondes.

La même plage continue vers l’est, au-delà de la limite du canton de Réthymnon, sur la côte du canton d’Arkadi, jusqu’aux environs de Stavroménos (Σταυρωμένος) où se jette la rivière d’Arkadi et qui marque le début d’une côte plus rocheuse mais recélant quelques petites criques abritant une petite plage. À l’est de Réthymnon, depuis le port, ce sont dix kilomètres de plage ininterrompus qui sont desservis par des bus municipaux et des autocars provinciaux.

La vieille ville de Réthymnon en Crète. Carte ancienne de la baie de Réthymnon par Francesco Basilicata en 1618. Cliquer pour agrandir l'image.À l’ouest de la ville, la seule plage du canton est la plage de Koumbès ou Koumpès (παραλία του Κουμπέ), située au fond de la baie bordée par le cap Saint-Jean et le promontoire de la forteresse ; à l’époque vénitienne, cette baie était nommée baie Saint-Athanase (Sant’Atanasio) à cause de la présence d’un monastère dédié à saint Athanase, avec deux églises, Saint-Athanase des Francs (Sant’Atanasio alia Franca) et Saint-Athanase des Grecs (Sant’Atanasio alia Greca) ; de nos jours on trouve, sur la colline Saint-Athanase (Άγιος Αθανάσιος), le monastère du Christ-Sauveur (Μονή Σωτήρα Χριστού). La plage de Koumpès a été formée par les alluvions de la petite rivière qui draine la région d’Arméni, qui traverse les gorges de Gallos (φαράγγι του Γάλλου) et qui débouche dans cette baie. La plage de Koumpès a une longueur d’environ 300 m ; sur le côté oriental de la baie se trouvent quelques criques avec de petites plages, dont certaines ont été aménagées en piscines naturelles.

La côte du canton situé immédiatement à l’ouest du canton de Réthymnon, le canton de Nicéphore Fokas, est une côte rocheuse qui n’offre pas de plage, hormis la petite plage de Gérani ; cette côte s’étend entre le cap Saint-Jean, à l’est, et le cap Mavromouri (άκρα Μαυρομούρι) (« la face sombre »), à l’ouest. Le canton suivant, la canton de Lappa, présente deux petites plages plutôt agréables, la plage de Pétrès (παραλία Πετρέ) et la plage d’Épiskopi (παραλία Επισκοπής).

Informations pratiquesInformations pratiques

MétéorologieMétéo et prévisions
Office de tourismeOffice de tourisme
Le principal bureau de l’Office de Tourisme de Réthymnon se trouve sur le front de mer, au 21 de l’avenue Éleuthère Venizélos (λεωφόρος Ελευθέριου Βενιζέλου 21).

Téléphone : 00 30 28310 21459

Transport aérienTransport aérien
La ville de Réthymnon ne possède pas d’aéroport ; la province de Réthymnon est accessible depuis l’aéroport international de La Canée, situé à environ 70 km à l’ouest, et depuis l’aéroport international Nikos Kazantzakis d’Héraklion, situé à environ 80 km à l’est, soit 80 min de conduite ; le futur aéroport international d’Héraklion à Kastelli sera situé un peu plus loin, à environ 110 km, soit 1 h 45 min de conduite.
TransbordeurTransbordeur
La ville de Réthymnon en Crète. La ville et le mont Vrsynas vus depuis le port. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).Le vieux port vénitien étant trop petit et trop peu profond pour accueillir des navires de grande dimension, un nouveau port a été créé, dans les années 1980, pour accueillir des transbordeurs. En 1989, un premier transbordeur, opéré par la ville de Réthymnon et dénommé « Arkadi », inaugura la liaison entre Le Pirée et Réthymnon. De 1991 à 2008 des lignes de transbordeurs opérées par les compagnies maritimes ANEK et NEL, reliant Le Pirée à Réthymnon en une dizaine d’heures, ont fonctionné ; la crise financière de 2008, particulièrement marquée en Grèce, a causé la fermeture de cette liaison. Le nouveau port de Réthymnon ne sert plus que de port de plaisance, en attendant la réouverture d’une ligne de transbordeurs. Les voyageurs venant à Réthymnon avec leur véhicule doivent débarquer au port de transbordeurs de Souda près de La Canée.
AutocarAutocar
La gare routière de Réthymnon se trouve en front de mer, à l’extrémité ouest du boulevard dit périphérique (Περιφερειακός) qui fait le tour de la forteresse, le boulevard Emmanuel Kéfalogianni (λεωφόρος Κεφαλογιάννη Εμμανουήλ) ; la gare routière est à un peu plus de 500 m à l’ouest de la place centrale de la ville nouvelle, la place des Quatre-Martyrs (Πλατεία Τεσσάρων Μαρτύρων) et de la Grande Porte, par l’avenue Higoumène Gabriel (λεωφόρος Ηγουμένου Γαβριήλ). Aller à la gare routière de Réthymnon avec Google Maps (35.366579, 24.468556).

La gare routière est opérée par la compagnie KTEL La Canée - Réthymnon (ΚΤΕΛ Χανίων Ρεθύμνου) qui gère les transports publics routiers dans l’ouest de la Crète. Au départ de Réthymnon, la KTEL dessert la province de Réthymnon, notamment Agia Galini, Spili, Plakias, Arkadi, Eleftherna, Amari, Rodakino, Perama et cetera, ainsi que des liaisons vers La Canée et vers Héraklion ; la liste des lignes et des horaires est disponible sur la Toile à l’adresse e-ktel.com. Il y a notamment trois autocars par jour vers l’aéroport de La Canée. La réservation des places est obligatoire, soit sur la Toile, soit à la gare routière.

Téléphone : 00 30 28310 22212.

HôpitalHôpital
L’hôpital général de Réthymnon se trouve près du coin sud-ouest du jardin public, aux 17 et 19 rue Trantallidi (οδός Τρανταλλίδου 17-19).

Téléphone : 00 30 28313 42100.

Site sur la Toile : www.rethymnohospital.gr

PolicePolice
Le poste de police de Réthymnon (Διεύθυνση Αστυνομίας Ρεθύμνου) se trouve dans le nord-ouest de la ville, entre la gare routière et la forteresse, au n° 26 place des Héros de Polytechnique (πλατεία Ηρώων Πολυτεχνείου 26).

Horaires : tous les jours, de 0 h à 24 h.

Téléphone : 00 30 28310 28100. Numéro d’urgence : 100 ou 112.

La police touristique est située dans les mêmes locaux.

Téléphone : 00 30 28310 28154. Numéro d’urgence : 171.

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