Cette famille, aussi appelée Liparides, d’environ 2 000 espèces mondiales surtout néotropicales ne se distinguent des Noctuidés que par leurs antennes en forme de double peigne chez les mâles et l’abscence d’ocelles ; d’autre part, ils ne se nourrissent pas à l’état adulte n’ayant pas de trompe !
Il y a ici un important dimorphisme sexuel avec des femelles brachyptères ou aptères ; les mâles sont actifs et les femelles alourdies et peu mobiles ; l’abdomen est épais, terminé par des poils entourant ou abritant les pontes d’une bourre ; les chenilles velues ont des pinceaux de soies urticantes et des tubercules glanduleux sur urites 5 et 7 et des brosses diversement colorées et disposées sur le dos leur donnant souvent un aspect extraordinaire !
Beaucoup sont nuisibles aux essences forestières : « Bombyx disparate, Bombyx nonne, Bombyx cul brun, Bombyx étoilé, Bombyx du saule … »
On les appelle donc souvent « Bombyx » mais ce sont bien des Lymantridés et non des Bombycidés.
Caractéristiques générales :
taille moyenne, une quinzaine d’espèces en France,
dimorphisme sexuel : mâle plus petit avec marquage alaire différent,
antennes bipectinées longues chez le mâle : pectinations longues (antennes bipectinées filiformes chez la femelle et plumeuses chez la mâle),
pas d’ocelles et trompe très réduite,
ailes souvent unicolores (motifs cryptiques, marrons, gris ou blanchâtres) en toit au repos ou à plat,
aux ailes postérieures, 8 s’approche fortement de R et lui est rarement réunie par une nervure transverse (Stilpnotie, Euprocte),
une paire d’organes tympaniques thoraciques,
les femelles pondent sur les écorces des arbres,
chenilles phytophages souvent défoliatrices couvertes de poils et parfois de brosses dorsales et de longues aigrettes aux 2 extrémités et sur les côtés,
Les représentants mâles de cette famille ont des antennes fortement bipectinées (plumeuses) qui leur permettent, au moment des amours, de détecter les phéromones des femelles à de très grandes distances, et de se précipiter pour accomplir leur finalité : en effet, le stade imago (adultes) des insectes est destiné uniquement à la reproduction, ce qui explique souvent leur courte vie.