 | Le caloptéryx éclatant (Calopteryx splendens) |  |
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| Généralités | C’est la plus grande des demoiselles. |
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| Règne : animaux (Animalia) | Sous-règne : métazoaires (Metazoa) | Division : triploblastiques (Bilateralia) | Sous-division : deutérostomes (Deuterostomia) | Super-embranchement : arthropodes (Arthropoda) | Embranchement : | Super-classe : hexapodes (Hexapoda) | Classe : insectes (Insecta) | Sous-classe : insectes ailés (Pterygota) | Infra-classe : | Super-ordre : odonates (Odonata) | Ordre : zygoptères (Zygoptera) | Sous-ordre : | Groupe : | Super-famille : | Famille : caloptérygidés (Calopterygidae [Sélys, 1850]) | Sous-famille : | Tribu : | Genre : Calopteryx [Leach, 1815], Agrion [Fabricius, 1775] | Sous-genre : | Espèce : caloptéryx splendens [Harris, 1782], Libellula splendens [Harris], caloptéryx ludoviciana [Leach, 1815], Agrion virgo var. alfa [Van der Linden], Agrion parthenias [Charpentier, 1840], caloptéryx ludoviciana [Sélys, 1840], Agrion splendens | Sous-espèce : | Nom commun : caloptéryx éclatant | Nom populaire : demoiselle, agrion splendide, bellailes splendide, louise |
|  | |  | gebänderte Prachtlibelle |  | banded demoiselle, banded agrion |  | |  | |  | |  | |  | |  | |  | |  | |  | |  | blåbåndet pragtvandnymfe |  | |  | |  | |  | |  | immenkorento |  | caloptéryx éclatant |  | |  | |  | |  | |  | |  | harántsávos szitakötő |  | |  | |  | |  | |  | blizgančioji gražutė |  | |  | |  | |  | |  | |  | |  | weidebeekjuffer |  | świtezianka błyszcząca |  | |  | |  | стрекоза красотка блестящая |  | |  | |  | pasasti bleščavec |  | blåband jungruslända |  | motýlice lesklá |  | |  | caloptéryx splendens |
| Étymologie latine | caloptéryx des mots grecs καλος, καλλος, beau et πτερυζ, πτερυγος, aile, nageoire. |
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| Généralités | Le caloptéryx éclatant est une espèce variable dont de nombreuses formes ont été décrites. |
| | | Larves | La larve aquatique est allongée et svelte. |
| Capacités physiologiques |
| Remarques | _small.jpg) |
| Espèces semblables |
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| Description |   | Une fois bien établie dans ses quartiers, le caloptéryx éclatant ne quitte guère l’eau et se pose sur les feuilles, les herbes ou les cailloux du rivage, ou bien vole gaiement à faible hauteur au-dessus de l’eau, les mâles se poursuivant volontiers. Dortoirs : pendant la nuit ou les jours de pluie, ils se rassemblent - surtout les mâles - non pas dans les buissons comme le caloptéryx vierge, mais dans les plantes sortant de l’eau, laîches (Carex sp.), massettes (Typha sp.), etc., sous les feuilles desquelles ils se suspendent verticalement les ailes fermées. Les femelles restent dispersées et plus éloignées de l’eau. On peut observer des mâles au dortoir avec les ailes écartées au petit matin. |  _small.jpg)  |
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| | Territorialité | Le mâle défend des autres mâles une surface de 2 à 3 m² autour des ruisseaux et rivières à faible débit, surtout ceux au sous-sol sablonneux. Le territoire comprend outre la rive, une zone de végétation et d’eau libre. Le mâle en défend l’entrée à tout autre mâle de leur espèce, voletant comme un papillon. Il courtise les femelles qui passent sur son territoire. Après l’accouplement la femelle se dégage généralement, mais elle est guidée par le mâle vers un site de ponte compris dans le territoire. Perché, il surveille alors la ponte et écarte les autres mâles en les prévenant par des mouvements d’ailes. |    |
| Parade nuptiale | Lors de l’apparition d’une femelle, le mâle exécute une parade nuptiale caractéristique : il vole sur place, ses ailes effectuant des mouvements hélicoïdaux, puis montre sa tache abdominale spécifique qui sert en quelque sorte de signe de reconnaissance. Le vol nuptial est le même que chez le Calopteryx virgo, mais il est accompagné, quand la femelle est près de la surface, d’une autre manœuvre encore : le mâle se pose sur l’eau, en battant des ailes rapidement, et il redresse verticalement l’extrémité de son abdomen coloré de jaune clair, faisant un effet de spot sur la couleur de l’eau plus sombre. Ainsi en contact avec l’eau, vers la fin de saison, les quatre tibias postérieurs et la marge inférieur des ailes du mâle sont toujours plus ou moins souillés de limon.
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| Accouplement | C’est vers 11 heures que les accouplements commencent et n’ont lieu qu’au milieu du jour. Le mâle de Calopteryx splendens insiste plus que celui de Calopteryx virgo en touchant de ses pattes les ailes de la femelle.L’accouplement se fait sur une feuille ou une tige horizontale près de l’eau. Il ne dure que deux à trois minutes, puis le mâle s’envole aussitôt. |
| Site de ponte | À la fin de l’accouplement, les partenaires se séparent, après quoi le mâle montre à la femelle l’endroit où elle doit pondre : il s’agit de plantes aquatiques sur lesquelles elle se pose avant d’enfoncer ses œufs dans des morceaux de plantes nageant librement. La femelle recherche en général des plantes franchement aquatiques qui poussent depuis le fond de la rivière en longues tiges flottantes, montant ou descendant avec le niveau de l’eau. Ce sont surtout des Batrachium, Renoncules d’eau (Ranunculus sp.), Myriophyllum, Sparganium. |
| Nid |
| Ponte | C’est vers 11 heures que les pontes commencent et n’ont lieu qu’au milieu du jour. Sitôt après l’accouplement, la femelle recherche de plantes pour pondre. Elle se place sur les tiges, et, tout en remontant le courant, descend la tête la première, le long de la plante jusqu’à disparaître sous l’eau et circulent avec la même aisance qu’Enallagma dans la même situation. Toutes les femelles qui pondent sous l’eau ont à vaincre l’attraction vers la surface liée à leur densité plus faible que celle de l’eau. Les pondeuses qui continuent à descendre dans la même position que hors de l’eau, c’est à dire l’abdomen le premier, doivent donc se cramponner constamment à leur support. Dans ce cas, elle reste constamment sur la même tige. Elle ne reste guère plus d’un quart d’heure à vingt minutes sous l’eau. Ce temps écoulé, elle se lâche, remonte jusqu’à la surface et s’envole sans difficulté. Sa surface imperméable, protégée par une fine pellicule d’air, fait qu’elle reste tout à fait sèche. En fin de saison, on trouve des femelles dont le corps entier et les ailes sont couverts de limons. |
| | | Larve | Les larves nocturnes se développent en deux ans. |
| Nymphe | _small.jpg) _small.jpg) |
| Période de vol | De fin avril à début septembre, mais c’est de juin à août qu’il est le plus commun. | |
| | Prédateurs |  |
| Longévité | Les adultes ne vivent que quelques semaines (2). |
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| La nourriture du caloptéryx éclatant se compose d’insectes qu’elle attrape en vol. Larves et adultes sont des carnassiers qui chassent les insectes avec un vol assez lent pour les adultes, les larves chassant plutôt à l’affût. |
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| | Gîte |
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| Répartition globale | Le caloptéryx éclatant est assez commun en Europe centrale où on le voit un peu partout. |
| Auvergne |  |
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| Rareté | Sensible à la qualité de l’eau, le caloptéryx éclatant se raréfie à cause de la pollution. |
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