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L’hôpital des Chevaliers à Rhodes

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PrésentationPrésentation

Présentation généralePrésentation générale
Façade de l'Hôpital des Chevaliers à Rhodes. Cliquer pour agrandir l'image.L’Hôpital des Chevaliers de Saint-Jean (Nossokomio lpoton) (XVe siècle) est l’un des édifices les plus intéressants de la vieille ville et l’un des joyaux de Rhodes.

SituationSituation

L’ancien hôpital des Chevaliers est située en bas de la rue des chevaliers, côté sud, sur la place Moussiou (place du Musée).

VisitesVisites

HistoireHistoire de l’Hôpital des Chevaliers
Les Chevaliers n’avaient pas oublié la vocation initiale hospitalière de leur Ordre : ils construisirent l’un des édifices les plus imposants de Rhodes pour servir d’hôpital.

La construction de ce bel et imposant édifice fut décidée par Antoine Fluvian de la Rivière (Grand Maître de 1421 à 1437), mais les travaux ne débutèrent que trois ans après sa mort, en 1440, sous le magistère de Jean Bonpart de Lastic (Grand Maitre de 1437 à 1454), et ne furent achevés qu’en 1489 par Pierre d’Aubusson (Grand Maître de 1478 à 1505).

En 1522, les malades de l’hôpital vinrent en aide aux chevaliers pour repousser l’invasion du sultan Soliman.

Au dessus de la porte d’entrée, le revers du chevet de la chapelle de la grande salle de l’hôpital forme un saillant ; il est orné d’une plaque en marbre : deux anges portent les armes de Fluvian. La banderole de marbre sous les anges nous explique que le Grand Maître Fluvian consacra 10 000 florins à l’édification du bâtiment ; les caractères gothiques de la dédicace sont difficiles à lire, car le plomb qui les remplissait a été récupéré par les Turcs.

Porte d'entrée de l'Hôpital des Chevaliers à Rhodes. Cliquer pour agrandir l'image.Façade de l'Hôpital des Chevaliers à Rhodes. Cliquer pour agrandir l'image.Armes d'Antoine Fluvian sur la façade de l'Hôpital des Chevaliers à Rhodes. Cliquer pour agrandir l'image.
L'Hôpital des Chevaliers à Rhodes vers 1911. Cliquer pour agrandir l'image.L'Hôpital des Chevaliers à Rhodes vers 1911. Cliquer pour agrandir l'image.L'Hôpital des Chevaliers à Rhodes vers 1911 vu depuis la Porte Byzantine. Cliquer pour agrandir l'image.L'Hôpital des Chevaliers à Rhodes vers 1911 vu depuis la Porte Bysantine. Cliquer pour agrandir l'image.L'Hôpital des Chevaliers à Rhodes vers 1911. Cliquer pour agrandir l'image.
Endommagé au XIXe siècle, les Italiens restaurèrent le Grand Hôpital de 1913 à 1918 et le transformèrent en musée archéologique.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’hôpital des Chevaliers fut touché par un bombardement anglais, et le réfectoire détruit.

HôpitalDestination
Grande salle des malades de l'Hôpital des Chevaliers à Rhodes. Cliquer pour agrandir l'image.Les blessés revenant des combats, principalement contre les Ottomans y étaient logés et soignés. Ce premier hôpital jouit d’une grande réputation ; les Chevaliers de Saint-Jean étaient effectivement connus pour la qualité de leur médecine et leur hygiène : le savoir médical des Hospitaliers, s’était beaucoup enrichi au contact de la médecine arabe durant les deux siècles passés en Terre sainte. À Rhodes, ils mirent en pratique leurs nouvelles connaissances, innovant et anticipant bien souvent sur leurs temps. Les lits étaient individuels - contrairement à l’usage en Europe où les malades occupaient une paillasse à deux - et fermés d’épais rideaux pour permettre un bon repos. Le malade recevait un drap changé trois fois par semaine, une couverture, une pelisse et des pantoufles. La distribution de pain blanc n’était pas dictée par un goût de luxe, comme on l’a parfois prétendu, mais par des critères de diététique, tout comme l’utilisation de vaisselle en argent, qui présentait des avantages pour l’asepsie.

Les chirurgiens de l’Ordre opèrent par deux les malades. D’importantes mesures préventives sont appliquées contre les infections et les épidémies. À leur entrée dans l’hôpital, les malades doivent prendre un bain pour réduire les risques de contagion. Il existe des chambres où certains malades se trouvent isolés des autres. L’Ordre peut édicter des consignes sévères de quarantaine lors de la propagation de la peste et du choléra. Chaque grand maître perfectionne les règles décidées par son prédécesseur. Tout est détaillé, depuis le nombre des médecins, jusqu’au nombre de draps de coton. Chaque Langue doit expédier divers médicaments. Les malades chrétiens doivent se confesser et remettre leur testament au prieur. L’Ordre construit des hôpitaux modernes hors de Rhodes, comme à Corinthe, Saint-Samson et Négrepont.

Architecture sacréeArchitecture
L’hôpital des Chevaliers est bâti autour d’une vaste cour intérieure entourée de deux séries de galeries superposées comportant des voûtes d’ogives reposant sur des culots sculptés de style roman.

On accède à la cour intérieure dont les sept arcades supportent une galerie voûtée d’ogives. Des magasins occupaient les salles du rez-de-chaussée ; fermées au public, ces salles servent de dépôt aux antiquités non encore classées.

Cour de l'Hôpital des Chevaliers à Rhodes. Cliquer pour agrandir l'image.Cour de l'Hôpital des Chevaliers à Rhodes. Cliquer pour agrandir l'image.Voûtes de l'Hôpital des Chevaliers à Rhodes. Cliquer pour agrandir l'image.
Un escalier conduit à l’étage où se trouvait l’hôpital proprement dit, dirigé par le bailli de la langue de France.
Arcades de l'Hôpital des Chevaliers à Rhodes. Cliquer pour agrandir l'image.Arcades de l'Hôpital des Chevaliers à Rhodes. Cliquer pour agrandir l'image.Arcades de l'Hôpital des Chevaliers à Rhodes. Cliquer pour agrandir l'image.
Porte de la salle des malades de l'Hôpital des Chevaliers à Rhodes. Cliquer pour agrandir l'image.Au milieu de la galerie, à gauche, en haut de l’escalier, s’ouvre la grande salle des Malades. Elle est divisée en deux nefs par une rangée de sept piliers octogonaux ornés de l’écusson du Grand Maître Pierre d’Aubusson et de divers grands maîtres ou dignitaires.

Arcades de l'Hôpital des Chevaliers à Rhodes. Cliquer pour agrandir l'image.

Munie de portes de cèdre et couverte d’un plafond du même bois, la grande salle des Malades abritait 32 lits collectifs et pouvait recevoir une centaine de malades.
Grande salle des malades de l'Hôpital des Chevaliers à Rhodes. Cliquer pour agrandir l'image.Plafond de la grande salle des malades de l'Hôpital des Chevaliers à Rhodes. Cliquer pour agrandir l'image.Grande salle des malades de l'Hôpital des Chevaliers à Rhodes. Cliquer pour agrandir l'image.Grande salle des malades de l'Hôpital des Chevaliers à Rhodes. Cliquer pour agrandir l'image.
Porte intérieure en bois de cèdre de l'Hôpital des Chevaliers à Rhodes (Collection Château de Versailles). Cliquer pour agrandir l'image.Cellule des contagieux de l'Hôpital des Chevaliers à Rhodes. Cliquer pour agrandir l'image.On y a réuni des dalles funéraires de chevaliers provenant de l’église Saint-Jean.

En face de l’entrée de la grande salle, on peut remarquer l’arc de tête, délicatement sculpté, de la petite chapelle en saillie à l’extérieur, au-dessus du porche.

Les petites portes sur le mur que l’on aperçoit derrière l’arcade centrale donnaient accès aux cellules où l’on installait les patients atteints de maladies contagieuses.

Arcades de l'Hôpital des Chevaliers à Rhodes. Cliquer pour agrandir l'image.Les autres parties de la galerie du premier étage étaient aménagées pour l’intendance et « l’apothicairerie » de l’hôpital. Les frères servants et chevaliers affectés au service des malades (ils appartenaient principalement à la langue de France) y disposaient de petites cellules individuelles aujourd’hui aménagées en salles d’exposition de pièces archéologiques.

Les autres salles de l’étage étaient le réfectoire, vaste pièce dont la voûte est renforcée par deux arcs, appelée aussi salle des deux absides, la cuisine et un petit jardin suspendu.

Informations pratiquesInformations pratiques

Informations utilesInformations utiles
Conditions de visiteConditions de visite
Visites tous les jours sauf lundi, de 8 h 30 à 14 h 30.

Entrée payante : 3 €.

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